Pourquoi m’emmenez-vous ce que
j’aime le mieux,
Soufflant,
tirant,
portant, même
devant mes yeux,
Et
la
voile,
et
la
rame,
et
la
vite
nacelle,
Le
souffler, et les
nerfs, et la
course
éternelle
Du
gosier, et des
bras, et des
flots
envieux,
Du
vent,
du
nautonier,
du
fleuve
audacieux
Puisse cesser,
roidir,
perdre son
cours
rebelle.
Et pour voir advenir ce que
j’ai souhaité,
Puisse Éole, la
goutte, et le
chien
de l’Été,
Par
force, par
douleur, et par
grand’
sécheresse
Brider,
roidir, tarir
le
vent, les
nerfs, et l’eau :
Tellement que le
vent, le
bras, et
l’eau
délaisse
D’enfler, tirer, porter, voile, rame, bateau.
VOus vent, vous nautonier, vous rivière cruelle,
Pourquoi m’emmenez-vous ce que
j’aime le mieux,
Soufflant,
tirant,
portant, même
devant mes yeux,
Et
la
voile,
et
la
rame,
et
la
vite
nacelle,
Le
souffler, et les
nerfs, et
la
course
éternelle
Du
gosier, et des
bras, et des
flots
envieux,
Du
vent,
du
nautonier,
du
fleuve
audacieux
Puisse cesser,
roidir,
perdre son
cours
rebelle.
Et pour voir advenir ce que
j’ai souhaité,
Puisse Éole, la
goutte, et le
chien
de l’Été,
Par
force, par
douleur, et par
grand’
sécheresse
Brider,
roidir, tarir
le
vent, les
nerfs, et l’eau :
Tellement que le
vent, le
bras, et
l’eau
délaisse
D’enfler, tirer, porter, voile, rame, bateau.
En ligne le
13/07/09.
Dernière révision le 22/10/22.