Furies. Filles de la nuit, infernales, cruelles, horribles, vengeresses, âpres, laides, serpentines, plutoniennes, cocytides, stygiennes, achérontées, inhumaines, rebelles, hideuses, inexorables, noires, difformes, méchantes, sévères, rudes, ardentes, dommageables, tristes, encouleuvrées, nuitales, punissantes.
Les Furies sont trois en nombre : Alecton, Tisiphone, et Mégère, que les Poètes disent être filles d’Achéron et de la Nuit, et que par icelles les âmes sont punies aux enfers.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
ff. 109v°-110r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_225_226]
(texte modernisé).
[Orde furie. Avarice.]
[Quatrième furie. Maquerelle.]
[Voir aussi Érinne, Euménides.]
Les filles d’Achéron) Les trois Furies filles du fleuve infernal Achéron, et de la nuit. On leur attribue des flambeaux, et des fouets, dont elles tourmentent les ombres damnées. En lieu de cheveux, elles ont des serpents. Tout cela ne signifie autre chose, que les remords des consciences coupables.
Jean PROUST, in DU
BELLAY, Recueil de Poésie, 1549,
« Brève exposition de quelques
passages poétiques les plus difficiles contenus en
cet œuvre »,
« Du Chant triomphal », p. 74
[Gallica, NUMM-71119, PDF_75]
(texte modernisé).
FURIES (du latin furere, être en colère), divinités infernales, filles de la Nuit et de l’Achéron, étaient chargées de punir les crimes des hommes dans les Enfers, et quelquefois même sur la terre. On en compte ordinairement trois, Tisiphone, Alecto et Mégère. On les représente avec un air terrible, les cheveux entrelacés de serpents, tenant une torche d’une main et de l’autre un poignard. On les nommait aussi par antiphrase Euménides. Primitivement les Grecs ne reconnaissaient qu’une Furie ; ils la désignaient sous le nom d’Érinnys (vengeresse).
Marie-Nicolas BOUILLET,
Dictionnaire universel d’Histoire et de
Géographie,
vingt-sixième édition, 1878,
p. 715
[Gallica, NUMM-4849].
Furies. Filles de la nuit, infernales, cruelles, horribles, vangeresses, aspres, laides, serpentines, plutoniennes, cocytides, stygiennes, acherontees, inhumaines, rebelles, hideuses, inexorables, noires, difformes, meschantes, seueres, rudes, ardentes, dommageables, tristes, encouleuurees, nuitales, punissantes.
Les furies sont trois en nombre Alecton, Tisiphone, & Megere, que les Poëtes disent estre filles d’Acheron & de la nuit, & que par icelles les ames sont punies aux enfers.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
ff. 109v°-110r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_225_226]
(texte original).
[Orde furie. Auarice.]
[Quatriesme furie. Maquerelle.]
[Voir aussi Erinne, Eumenides.]
Les filles d’Acheron) Les troys Furies filles du fleuue infernal Acheron, et de la nuict. On leur attribue des flambeaux, & des fouetz, dont elles tormentent les umbres damnées. En lieu de cheueux, elles ont des serpens. Tout cela ne signifie autre chose, que les remords des consciences coulpables.
Ian PROUST, in DU
BELLAY, Recueil de Poesie, 1549,
« Brieue exposition de quelques
passaiges poëtiques les plus difficiles
contenuz en cet œuure »,
« Du Chant triumphal », p. 74
[Gallica, NUMM-71119, PDF_75]
(texte original).