Baume. Odorant, pénétratif, roux, précieux, franc, aromatique, astringent, égyptien, vertueux, souverain.
Le Baume est un arbrisseau de la grandeur du violier blanc, lequel jette sa feuille semblable à la Rue, toutefois elle est plus blanche et est toujours verte. Il croît seulement en une certaine ville de Judée et en Égypte. Sa principale vertu gît en la liqueur, la seconde en la graine, et la moindre et dernière gît au bois : Mais de tout n’est rien apporté en l’Europe qui ne soit brouillé et sophistiqué.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
ff. 32v°-33r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_71_72]
(texte modernisé).
[[Mon] baume. Nos amoureux transis […] en leurs écrits, principalement vers celles dont ils espèrent obtenir quelque faveur, […] appellent [ainsi leur] amoureuse ou amante.]
[Embaumé /-ée. Cèdre, odeur bonne, oignement ou onguent, parfum, Sabée.]
[Voir aussi plante et ambre, encens, musc, myrrhe, nard ; voir encore senteur.]
Baume ou Bausme. Odorant, penetratif, roux, precieus, franc, aromatique, astringeant, ægiptien, vertueus, souuerain.
Le Baume est vn arbrisseau de la grandeur du violier blanc, lequel iette sa fueille semblable à la Rue, toutesfois elle est plus blanche & est tousiours verte. Il croist seulement en vne certaine ville de Iudee & en Ægipte. Sa principalle vertu gist en la liqueur, la seconde en la graine, & la moindre & derniere gist au bois : Mais de tout n’est rien apporté en l’Europe qui ne soit brouillé & sophistiqué.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
ff. 32v°-33r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_71_72]
(texte original).
[[Mon] basme. Noz amoureus transis […] en leurs escrits, principalement vers celles dont ils esperent obtenir quelque faueur, […] appelent [ainsi leur] amoureuse ou amante.]
[Embasmé /-ee. Cedre, odeur bonne, oignement ou onguent, parfum, Sabee.]
[Voir aussi plante et ambre, encens, musc, myrrhe, nard ; voir encore senteur.]