««« bau­me »»»

« ba­me » ou « baume » dans :
Baïf
1552
~ Dans ces coraux…
1555
~ Ô beaux yeux azurins…
Des Autels
1553
~ Amour apprit…
Le Caron
1554
~ Claire en beauté…
Pas­quier
1555
~ Rien ne me plaît…
Du Bellay
1558
~ Si fruits, rai­sins, et blés…
Cour­tin
1581
~ Ces frères jume­lets…
Bi­rague
1585
~ Ton poil doré…
Vauque­lin
1586 [1872]
~ Ciel, vous êtes cruel !…
Mont­chres­tien
1601
~ Par toi vont com­men­cer…
Claude Gar­nier
1609
~ Quelle splen­deur…

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Baume. Odo­rant, pé­né­tra­tif, roux, pré­cieux, franc, aro­ma­tique, astrin­gent, égyp­tien, ver­tueux, sou­ve­rain.

Le Baume est un arbris­seau de la gran­deur du vio­lier blanc, lequel jette sa feuille sem­blable à la Rue, tou­te­fois elle est plus blanche et est tou­jours verte. Il croît seu­le­ment en une cer­taine ville de Judée et en Égypte. Sa prin­ci­pale ver­tu gît en la liqueur, la seconde en la graine, et la moindre et der­nière gît au bois : Mais de tout n’est rien appor­té en l’Eu­rope qui ne soit brouil­lé et sophis­ti­qué.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
ff. 32v°-33r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_71_72]
(texte modernisé).

[[Mon] baume. Nos amou­reux tran­sis […] en leurs écrits, prin­ci­pa­le­ment vers celles dont ils espèrent obte­nir quel­que faveur, […] appellent [ain­si leur] amou­reuse ou amante.]

[Embau­mé /-ée. Cèdre, odeur bonne, oigne­ment ou on­guent, par­fum, Sa­bée.]

[Voir aussi plante et ambre, encens, musc, myrrhe, nard ; voir en­core sen­teur.]


 

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Baume ou Bausme. Odo­rant, pe­ne­tra­tif, roux, pre­cieus, franc, aro­ma­tique, astrin­geant, ægip­tien, ver­tueus, sou­ue­rain.

Le Baume est vn arbris­seau de la gran­deur du vio­lier blanc, lequel iette sa fueille sem­blable à la Rue, tou­tes­fois elle est plus blanche & est tous­iours verte. Il croist seu­le­ment en vne cer­taine ville de Iudee & en Ægipte. Sa prin­ci­palle ver­tu gist en la liqueur, la seconde en la graine, & la moindre & der­niere gist au bois : Mais de tout n’est rien appor­té en l’Eu­rope qui ne soit brouil­lé & sophis­ti­qué.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
ff. 32v°-33r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_71_72]
(texte original).

[[Mon] basme. Noz amou­reus tran­sis […] en leurs escrits, prin­ci­pa­le­ment vers celles dont ils esperent obte­nir quel­que faueur, […] appelent [ain­si leur] amou­reuse ou amante.]

[Embasmé /-ee. Cedre, odeur bonne, oigne­ment ou on­guent, par­fum, Sa­bee.]

[Voir aussi plante et ambre, encens, musc, myrrhe, nard ; voir en­core sen­teur.]