Aurore. Rousoyante, claire, emperlée, tithonienne, pâle, sereine, pourprée, étincelante, vermeille, safranée, matineuse ou matinale, fraîche, jaunissante, belle, crineuse, indienne, blondissante, demi-blanche, rosineuse, tarde, pourprine ou purpurine, humide, reluisante, amoureuse, dorée, lente, moite, radieuse, poignante, thaumantide, pâlissante.
Par l’Aurore que les poètes feignent être Déesse, est entendu le point ou première clarté du jour.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 28r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_62]
(texte modernisé).
[Aurorin /-ine /-s. Face, joues, jour, matinée, rosée.]
Aurore est la splendeur qui précède la venue du Soleil, déchassant la nuit, et ramenant le jour. Aucuns Poètes la disent fille de Tithon et de la terre, les autres maintiennent qu’elle est sa femme, et mère des vents.
Jean MARTIN, L’Arcadie
de Messire Jacques Sannazar,
mise d’Italien en Français,
1544, « Exposition de
plusieurs mots contenus en ce livre, dont
l’intelligence n’est
commune », f° 117r°v°
[Gallica, NUMM-110564, PDF_233_234]
(texte modernisé).
L’Aurore) C’est l’aube du jour, qu’on nomme la messagère du soleil, c’est pourquoi on lui attribue la couleur vermeille.
Jean PROUST, in DU
BELLAY, Recueil de Poésie, 1549,
« Brève exposition de quelques
passages poétiques les plus difficiles contenus en
cet œuvre », « Du
Prosphonématique », p. 70
[Gallica, NUMM-71119, PDF_71]
(texte modernisé).
Aurore. Rousoiante, claire, emperlee, tithonienne, palle, sereine, pourpree, estincelante, vermeille, saffranee, matineuse ou matinale, fraiche, iaunissante, belle, crineuse, indienne, blondissante, demi-blanche, rosineuse, tarde, pourprine ou purpurine, humide, reluisante, amoureuse, doree, lente, moite, radieuse, poignante, thaumantide, pallissante.
Par l’Aurore que les poëtes feignent estre Deesse, est entendu le poinct ou premiere clairté du iour.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 28r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_62]
(texte original).
[Aurorin /-ine /-s. Face, ioues, iour, matinee, rosee.]
Aurore est la splendeur qui precede la uenue du Soleil, dechassant la nuyt, & ramenant le iour. Aucuns Poetes la dyent fille de Tithon & de la terre, les autres maintiennent qu’elle est sa femme, et mere des uentz.
Iehan MARTIN,
L’Arcadie de Messire Iaques
Sannazar,
mise d’Italien en Francoys,
1544, « Exposition de
plusieurs motz contenuz en ce liure, dont
l’intelligence n’est
commune », f° 117r°v°
[Gallica, NUMM-110564, PDF_233_234]
(texte original).
L’Aurore) C’est l’aube du iour, qu’on nomme la messagere du soleil, c’est pourquoy on luy attribue la couleur uermeille.
Ian PROUST, in DU
BELLAY, Recueil de Poesie, 1549,
« Brieue exposition de quelques
passaiges poëtiques les plus difficiles contenuz en
cet œuure », « Du
Prosphonematique », p. 70 [Gallica,
NUMM-71119, PDF_71]
(texte original).