J’étais tout
prêt à saluer
l’Aurore,
Que je voyais de
l’Orient
sortir,
Et de ses fleurs
largement départir
Aux prés,
aux champs,
aux montagnes
encore,
Quand tout à coup la
beauté
que j’adore,
Vint de ses rais,
ces clartés
amortir,
Et moi craintif en glace
convertir,
Puis aussitôt en
feu,
qui me dévore.
Pardonnez-moi
divins
flambeaux
des cieux,
Si par mes vers,
j’ose dire en ces lieux,
La vérité
d’un fait qui vous importe,
Un
corps
mortel,
bien qu’il vienne d’en haut,
Nous a semblé plus
reluisant,
et chaud
Que n’a de vous la
lumière
plus
forte.
J’étais tout
prêt à saluer
l’Aurore,
Que je voyais de
l’Orient
sortir,
Et de ses fleurs
largement départir
Aux prés,
aux champs,
aux montagnes
encore,
Quand tout à coup la
beauté
que j’adore,
Vint de ses rais,
ces clartés
amortir,
Et moi craintif en glace
convertir,
Puis aussitôt en
feu, qui me dévore.
Pardonnez-moi
divins
flambeaux
des cieux,
Si par mes vers,
j’ose dire en ces lieux,
La vérité
d’un fait qui vous importe,
Un
corps
mortel,
bien qu’il vienne d’en haut,
Nous a semblé plus
reluisant,
et chaud
Que n’a de vous la
lumière
plus
forte.
En ligne le
06/12/18.
Dernière révision le 24/03/24.