Atropos. Noire, impitoyable, filandière, méchante, infâme, effroyable, fille de la nuit, maupiteuse, félonne. vois parques.
C’est l’une des trois Parques que les poètes disent filer la vie des hommes.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 26r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_58]
(texte modernisé).
Parques, déesses fatales, ou destinées […]. Elles filent sur leur rouet les vies de tous animaux, et ne les peut-on mouvoir par aucunes prières pour en allonger une tant soit peu. Leurs noms sont Clotho, qui signifie évocation : et celle-là tient la quenouille. La seconde Lachésis, interprétée sort ou fortune : laquelle tire le filet. Et la tierce Atropos, exposée immuable : et celle-là tient un couteau pour le couper quand bon lui semble.
Jean MARTIN, L’Arcadie
de Messire Jacques Sannazar,
mise d’Italien en Français,
1544, « Exposition de
plusieurs mots contenus en ce livre, dont
l’intelligence n’est
commune »,
f° 128v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_256]
(texte modernisé).
Atropos. Noire, impitoiable, filandiere, meschante, infame, effroiable, fille de la nuit, maupiteuse, felonne. voi parqves.
C’est l’vne des trois Parques que les poetes disent filer la vie des hommes.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 26r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_58]
(texte original).
Parques, deesses fatales, ou destinées […]. Elles filent sus leur rouet les uies de tous animaux, & ne les peult on mouuoir par aucunes prieres pour en allonger une tant soit peu. Leurs noms sont Clotho, qui signifie euocation: & ceste la tient la conoille. La seconde Lachesis, interpretée sort ou fortune: laquelle tire le filet. & la tierce Atropos, exposée immuable: & ceste la tient un couteau pour le couper quand bon lui semble.
Iehan MARTIN,
L’Arcadie de Messire Iaques
Sannazar,
mise d’Italien en Francoys,
1544, « Exposition de
plusieurs motz contenuz en ce liure, dont
l’intelligence n’est
commune »,
f° 128v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_256]
(texte original).
Lien
* On peut lire un extrait traduit et commenté des Noces de Thétis et Pélée de Catulle sur le site de l’Académie de Nancy-Metz consacré aux langues anciennes (la note du vers 325 en particulier concerne les sorores, les Parques).
Lien valide au 10/02/20.