Ni voir flamber au point du
jour
les roses,
Ni lis
planté
sur le bord
d’un ruisseau,
Ni chant
de luth,
ni ramage
d’oiseau,
Ni dedans l’or
les gemmes
bien
encloses.
Ni des
zéphirs
les gorgettes
décloses,
Ni sur la mer
le ronfler d’un vaisseau,
Ni bal de Nymphe
au gazouillis
de l’eau,
Ni de mon cœur
mille métamorphoses.
Ni
camp
armé
de lances
hérissé,
Ni antre
vert
de mousse
tapissé,
Ni les Sylvains
qui les Dryades
pressent,
Et jà
déjà les domptent à leur
gré,
Tant de plaisirs
ne me donnent qu’un
Pré,
Où sans espoir
mes espérances
paissent.
Ni voir flamber au point du
jour
les roses,
Ni lis
planté
sur le bord
d’un
ruisseau,
Ni chant
de luth,
ni ramage
d’oiseau,
Ni dedans l’or
les gemmes
bien
encloses.
Ni des
zéphirs
les gorgettes
décloses,
Ni sur la mer
le ronfler d’un
vaisseau,
Ni bal de Nymphe
au gazouillis
de l’eau,
Ni de mon cœur
mille métamorphoses.
Ni
camp
armé
de lances
hérissé,
Ni antre
vert
de mousse
tapissé,
Ni les Sylvains
qui les Dryades
pressent,
Et jà
déjà les domptent à leur
gré,
Tant de plaisirs
ne me donnent qu’un
Pré,
Où sans espoir
mes espérances
paissent.
Version de 1553 en ligne le
19/05/07,
remplacée par celle de 1552 le 22/03/17.
Dernière révision le 13/05/24.