Pierre de RONSARD (1524-1585)
Ni voir flamber…
Paris, veuve Maurice de La Porte, 1552.

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ouvrir sur Gallica : Sonnets, p. 30.

Ny voyr flamber au point du iour les roses,
Ny lis planté sus le bord d’vn ruisseau,
Ny chant de luth, ny ramage d’oyseau,
Ny dedans l’or les gemmes bien encloses.

Ny des zephyrs les gorgettes descloses,
Ny sur la mer le ronfler d’vn vaisseau,
Ny bal de Nymphe au gazouilliz de l’eau,
Ny de mon cuœur mille metamorphoses.

Ny camp armé de lances herissé,
Ny antre verd de mousse tapissé,
Ny les Syluains qui les Dryades pressent,

Et ia desia les dontent a leur gré,
Tant de plaisirs ne me donnent qu’vn Pré,
Ou sans espoyr mes esperances paissent.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Ny voyr flamber au point du iour les roses,
Ny lis planté sus le bord d’vn ruisseau,
Ny chant de luth, ny ramage d’oyseau,
Ny dedans l’or les gemmes bien encloses.

Ny des zephyrs les gorgettes descloses,
Ny sur la mer le ronfler d’vn vaisseau,
Ny bal de Nymphe au gazouilliz de l’eau,
Ny de mon cuœur mille metamorphoses.

Ny camp armé de lances herissé,
Ny antre verd de mousse tapissé,
Ny les Syluains qui les Dryades pressent,

Et ia desia les dontent a leur gré,
Tant de plaisirs ne me donnent qu’vn Pré,
Ou sans espoyr mes esperances paissent.

 

Version de 1553 en ligne le 19/05/07,
remplacée par celle de 1552 le 22/03/17.
Dernière révision le 21/01/21.