Tant de
couleurs
le grand
arc ne varie
Contre le front
du Soleil
radieux,
Lorsque Junon,
par un temps
pluvieux,
Renverse l’eau
dont sa mère
est nourrie.
Ni
Jupiter
armant sa main
marrie
En tant d’éclairs
ne fait rougir les cieux,
Lorsqu’il punit d’un
foudre
audacieux
Les monts
d’Épire, ou
l’orgueil
de Carie.
Ni le
Soleil
ne rayonne si
beau,
Quand au matin
il nous montre un flambeau,
Pur,
net,
et clair,
comme je vis ma Dame
De cent
couleurs
son visage
accoutrer,
Flamber ses yeux,
et claire se montrer,
Le premier jour
qu’elle ravit mon
âme.
Tant de
couleurs
le grand
arc ne varie
Contre le front
du Soleil
radieux,
Lorsque Junon,
par un temps
pluvieux,
Renverse l’eau
dont sa mère
est nourrie.
Ni
Jupiter
armant sa main
marrie
En tant d’éclairs
ne fait rougir les cieux,
Lorsqu’il punit d’un
foudre
audacieux
Les monts
d’Épire,
ou l’orgueil
de Carie.
Ni le
Soleil
ne rayonne si
beau,
Quand au matin
il nous montre un flambeau,
Pur,
net,
et clair,
comme je vis ma Dame
De cent
couleurs
son visage
accoutrer,
Flamber ses yeux, et claire se
montrer,
Le premier jour
qu’elle ravit mon
âme.
En ligne le
04/04/18.
Dernière révision le 28/01/24.