Plutôt le bal de tant
d’astres
divers
Sera lassé, plutôt la
terre
et l’onde,
Et du
grand
Tout l’âme
en tout
vagabonde
Animera les abîmes
ouverts.
Plutôt les
cieux
des mers
seront couverts,
Plutôt sans forme ira confus le
monde :
Que je sois serf
d’une maîtresse
blonde,
Ou que j’adore une
femme
aux yeux
verts.
Car cet
œil
brun
qui vint premier éteindre
Le jour
des miens, les sut si bien atteindre,
Qu’autre œil
jamais n’en sera le
vainqueur.
Et quand la
mort
m’aura la vie
ôtée,
Encor là-bas, je veux aimer
l’Idée
De ces
beaux
yeux
que j’ai fichés au
cœur.
Plutôt
le bal de tant
d’astres
divers
Sera lassé,
plutôt la
terre
et l’onde,
Et du
grand
Tout l’âme
en tout
vagabonde
Animera les abîmes
ouverts.
Plutôt les
cieux
des mers
seront couverts,
Plutôt sans forme ira confus le
monde :
Que je sois serf
d’une maîtresse
blonde,
Ou que j’adore une
femme
aux yeux
verts.
Car cet
œil
brun
qui vint premier éteindre
Le jour
des miens, les sut si bien
atteindre,
Qu’autre œil
jamais n’en sera le
vainqueur.
Et quand la
mort
m’aura la vie
ôtée,
Encor là-bas, je
veux aimer
l’Idée
De ces
beaux
yeux
que j’ai fichés au
cœur.
Version de 1553 en ligne le
02/07/07,
remplacée par celle de 1552 le 16/02/13.
Dernière révision le 28/01/24.