De
jour
en jour
mon poil
et teint
se change,
Ne puis pourtant ma
volonté
changer,
Ni du
fort
glu
ne me puis débrancher
De l’arbre
vert
digne à toute
louange.
Plutôt sera que de la
mer
s’étrange
Tout le poisson,
pour en l’air
héberger :
Plutôt du ciel
on verra déloger
Astres
et saints,
que je n’aime cet
ange.
Je n’ai
espoir
d’être hors de mes
peines,
Jusque que sois sans os,
chair,
nerfs
et veines,
Ou qu’à
pitié
elle se convertisse.
Plutôt les
mers
submergeront les cieux,
Qu’autre que mort,
ou elle me guérisse
Du coup
qu’amour
me fit par ses
beaux
yeux.
De
jour
en jour
mon poil
et teint
se change,
Ne puis pourtant ma
volonté
changer,
Ni du
fort
glu
ne me puis débrancher
De
l’arbre
vert
digne à toute
louange.
Plutôt
sera que de la mer
s’étrange
Tout le
poisson,
pour en l’air
héberger :
Plutôt du
ciel
on verra déloger
Astres
et saints,
que je n’aime cet
ange.
Je
n’ai
espoir
d’être
hors de mes
peines,
Jusque que sois sans
os,
chair,
nerfs
et veines,
Ou
qu’à
pitié
elle se convertisse.
Plutôt
les mers
submergeront les cieux,
Qu’autre
que mort, ou elle me guérisse
Du
coup
qu’amour
me fit par ses
beaux
yeux.
En ligne le
01/07/21.
Dernière révision le 04/06/24.