Vasquin PHILIEUL (1522-?)
Je n’eus jamais… (Canz., 237)
Avignon, B. Bonhomme, 1555 (Paris, 1548).

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textes de
Phi­lieul

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propos :
la perma­nence
de la dou­leur
amou­reuse

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traduc­tion de
Non à tanti animali…

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La mer n’a point dedans ses hautes ondes
Tant d’animaux, ni par-dessus la lune
Voit tant passer d’astres aucune nuit,
Ni tant d’oiseaux hébergent par les bois,
Ni tant de fleurs eut onques pré ni plage,
Que mon cœur a d’ennuis un chacun soir.

[…] 

Je n’eus jamais une tranquille nuit :
Mais soupirai depuis matin et soir,
Qu’amour me fit un citoyen des bois.
Quand j’aurai paix, la mer sera sans ondes,
Et au soleil donn’ra clarté la lune,
Et fleurs d’Avril mourront par toute plage.

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

La mer na point dedans ses hautes ondes
Tant danimaux, ni par-dessus la lune
Voit tant passer dastres aucune nuit,
Ni tant doiseaux hébergent par les bois,
Ni tant de fleurs eut onques pré ni plage,
Que mon cœur a dennuis un chacun soir.

[…] 

Je neus jamais une tranquille nuit :
Mais soupirai depuis matin et soir,
Quamour me fit un citoyen des bois.
Quand jaurai paix, la mer sera sans ondes,
Et au soleil donnra clarté la lune,
Et fleurs dAvril mourront par toute plage.

[…] 

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En ligne le 03/06/09.
Dernière révision le 26/06/25.