Lyon, Jean de Tournes, 1545, p. 63 [←Gallica].

Benedetto sial giorno, el mese, e lanno,
E la stagione, el tempo, e lhora, el punto,
El bel paese, el loco, ovio fui giunto
Da duo begliocchi, che legato mhanno :

E benedetto il primo dolce affanno,
Chi hebbi ad esser con Amor congiunto,
E larco, e le saette, ondi fui punto,
E le piaghe, chen fin al cor mi vanno.

Benedette le voci tante, chio
Chiamando il nome di mia donna hò sparte,
E i sospiri, e le lagrime, el desio :

E benedette sian tutte le charte,
Ovio fama lacquisto : el pensier mio,
Ché sol di lei, si, chaltra non vhà parte.

Avignon, B. Bonhomme, 1555, I, XCIX, pp. 108-109 [←Gallica].

Bienheureux soit le jour, le mois, lannée,
Et la saison, le temps, le point, et lheure,
Le beau pays, le lieu, et la demeure,
Où deux beaux yeux mont latteinte donnée.

Et bienheureuse est ma peine ordonnée
Par le désir dune joye mal sûre,
Bienheureux soit larc, les traits, la blessure,
Et bienheureuse en soit ma destinée.

Bienheureux soient tous les pensers et dits,
Soupirs, désirs, et larmes amoureuses,
Quoncques au nom de ma dame rendis.

Et soient encor les cartes bienheureuses,
Où lui acquiers renom, et ma pensée,
Qui delle seule a pu être blessée.

Paris, Arnoul L’Angelier, 1549, XXXI, f° B2v° [←Gallica].

Ô Prison douce, où captif je demeure
Non par dédain, force, ou inimitié,
Mais par les yeux de ma douce Moitié
Qui my tiendra jusquà tant que je meure.

Ô l’An heureux, le Mois, le Jour, et l’Heure,
Que mon cœur fut avec elle allié !
Ô lheureux nœud, par qui jy fus lié
Bien que souvent je plains, soupire, et pleure !

Tous prisonniers, vous êtes en souci,
Craignant la Loi, et le Juge sévère
Moi plus heureux, je ne suis pas ainsi.

Mille doux mots, doucement exprimés,
Mil doux baisers, doucement imprimés,
Sont les tourments, où ma foi persévère.

Lyon, Jean de Tournes, 1549, pp. 50-51 [←Gallica].

Heureux le mois, heureuse la journée,
Heureuse lheure, et heureux le moment,
Heureux le siècle, heureux le firmament,
Sous qui ma Dame heureusement fut née.

Heureuse soit lheureuse destinée,
De lastre heureux, lequel heureusement
Faisait ce jour son heureux mouvement,
Sur toute étoile en bon aspect tournée.

Heureux ce monde auquel elle séjourne,
Et le Soleil, qui autour delle tourne,
En séclipsant à lobjet de sa vue.

Moi malheureux en mon affection,
Qui néjouis ma triste passion,
La connaissant de si grand heur pourvue.

Amoureux Repos, « Bénédiction de son amour »,
Lyon, Jean Temporal, 1553, IV, f° A2r°v° [←Gallica].

Bénites soient les Octobrales Ides,
Où je gagnai ma vie par ma mort :
Bénite soit la beauté qui eut tort
En surprenant les sens de raison vides :

Bénites soient les flèches homicides,
Qui de mon cœur outrepercent le fort :
Béni, Romans, Pailleret, où par sort
Je vis lhonneur des Nymphes Isarides :

Bénite soit cette plume pinceau,
Lencre couleur, et le papier tableau,
De ma douleur, qui soit aussi bénie :

Béni soit lœil qui piteux la lira :
Bénite soit la bouche qui dira,
bénite soit d’amour la tyrannie.

Tragédie de Pharaon, Sonnets sur son Angé­lique,
Paris, Nicolas Bonfons, 1576, f° G8r° [←Gallica].

Béni soit lan, et le jour et le mois
Et la saison, le temps, lheure, et le point,
Le beau pays, le lieu où je fus joint
De deux beaux yeux, où lié je me vois :

Et béni soit le doux mal que javois,
Lorsque je fus avec amour conjoint,
Et la sagette, et larc dont je fus point,
Et le coup, que jusquà cœur je reçois.

Bénies soient tant de voix épandues,
Par moi, criant dAngélique le nom,
Soupirs, désirs, et les larmes perdues.

Et bénis soient tant de papiers en rime,
Où je lui ai acquis tant de renom :
Et mon penser, qui dautre nen estime.

Anvers, Christofle Plantin, 1583, La Sévère, I, p. 1111 [←Gallica].

Bienheureux lan, et jour, et ces champs solitaires
Qui furent honorés, quand Madame naquit :
Bienheureux le Château qui ce beau los acquit,
Bienheureux père, et mère, et ses sœurs, et ses frères.

Bienheureux son parrain, et ses amis prospères,
Bienheureux qui premier de sa beauté senquit :
Bienheureuse à son tour la femme quon requit
Pour lui tendre, et bailler, ses mamelles laitières.

Bienheureux le séjour où la Nymphe se plaît,
Bienheureux le mari pour qui jà mûre elle est,
Bienheureux qui la voit si gentille, et si belle.

Bienheureux qui laccoste, et lui voue sa foi :
Et bienheureux aussi qui laime comme moi,
Moi plus heureux que tous, si jétais aimé delle !

Lyon, B. Rigaud, 1584, sonnet XL, f° 31r°v° [←Gallica].

BÉni le jour, et le mois, et lannée,

Et le logis, le temps, lheure, et le point,
Le beau pays, la ville, où je fus joint
De deux beaux yeux qui mont lâme étonnée.

Béni encor la douce destinée
Que jendurai avec amour conjoint :
Et larc tendu, et le fer, qui mépoint,
Au fond du cœur dune flèche empennée.

Béni la voix, et béni les soupirs,
Les doux accents, les larmes, les désirs,
Quai en chantant épandus pour ma dame.

Et béni soit encor tout le papier
Où jai pour elle usé du saint métier
Qui fera vivre à jamais notre flamme.

Lettres amoureuses, Septante sonnets de Pétrarque,
Lyon, P. Frellon et A. Cloquemin, 1595, 35, p. 258 [←Gallica].

HEureux soit ce jour-là, et le mois et lannée,
Heureuse la saison, le temps, lheure, et le point,
Le pays singulier, le lieu où je fus joint
À deux yeux excellents prisons de ma pensée.

Heureux premier tourment, quand mon âme offensée,
Et mon cœur avec elle au vôtre fut conjoint,
Les sagettes et larc par lesquels je fus point
Et dont fut à jamais ma poitrine blessée :

Heureuse encore soit celle voix par laquelle
Jai proferé le nom de maîtresse si belle,
Les pleurs, et les désirs, et les soupirs cuisants.

Heureux aussi soient tous mes écrits de par elle,
Dont jai acquis honneur la rendant immortelle,
Et dont à elle seule jadresse mes présents.

Les premières Œuvres poétiques, L’Amour de Noémie,
Paris, Jean Gesselin, 1597, sonnet CLV, p. 254 [←Gallica].

QUe béni soit le jour de ma belle naissance,

Bien que jaye souvent de lennuyeux malheur,
Que béni soit le jour que jeus cette faveur
Dapprocher vos beautés des beautés lexcellence.

Que béni soit le jour que jéloignai la France,
Pour voir les monts pointus du Tu-Géant sans peur,
Que béni soit le jour quun poignard garde-honneur
Me servit empourpré dune heureuse défense.

Que tu sois très bénite, et que très béni soit
Le peuple au doux regard, porte-paix, sauve-droit,
Qui me vit surmonter les orgueilleux gendarmes.

Cher secours désiré, advienne après mille ans
Que la postérité renommant les Amants
Bénisse nos ardeurs, nos soupirs, et nos larmes.

Le Pétrarque en rime française, « Durant la vie de Laure »,
Douay, François Fabry, 1606, XLVII, pp. 99-100 [←Gallica].

Le jour, le mois, et lan, le temps et la saison,
Aussi lheure et le point soient benoîts et la place,
Avec le beau pays, où je reçus lattache
De deux beaux yeux, qui mont lié dun fort chaînon.

Benoîte la première et douce passion,
Que jeus pour à lAmour me joindre, et tant se fasse
Des flèches et de larc, dont je sens lefficace,
Et des plaies dont va jusquau cœur laiguillon.

Benoîtes soient les voix, que jai par résonance
Vive, nommant madame épars en abondance :
Et benoîts les soupirs, les pleurs, et le désir.

Et les papiers auxquels jai fait sa renommée
Vivre, encor soient benoîts avecque ma pensée,
Qui seule étant à elle en autre na plaisir.

Gramont, Béni soit le jour… (1842)   ↓   ↑   ⇑  ←o→
Poésies de Pétrarque, « Du vivant de Laure »,
Paris, Paul Masgana, 1842, sonnet XLVII, p. 47 [←Gallica].

il bénit toutes les circonstances qui accompagnent la naissance de son amour.

Béni soit le jour, et le mois, et l’année, et la sai­son, et le temps, et l’heure, et l’ins­tant, et le beau pays, et l’en­droit où je fus ren­con­tré des deux beaux yeux qui m’ont en­chaî­né ;

Et béni soit le doux pre­mier tour­ment que j’éprou­vai étant réu­ni avec Amour, et l’arc et les flèches qui m’ont per­cé, et les bles­sures qui vont jus­qu’à mon cœur.

Bénies aussi les pa­roles sans nombre que j’ai pro­fé­rées en invo­quant le nom de ma dame, et les sou­pirs, les larmes et le dé­sir qui m’ont affli­gé ;

Bénis soient tous les écrits où je lui acquiers de la gloire, et mon pen­ser qui ne con­naît qu’elle seule, si bien que nulle autre n’y a de part.

























Avignon, B. Bonhomme, 1555, I, XCIX, pp. 108-109 [←Gallica].

Bienheureux soit le jour, le mois, lannée,
Et la saison, le temps, le point, et lheure,
Le beau pays, le lieu, et la demeure,
Où deux beaux yeux mont latteinte donnée.

Et bienheureuse est ma peine ordonnée
Par le désir dune joye mal sûre,
Bienheureux soit larc, les traits, la blessure,
Et bienheureuse en soit ma destinée.

Bienheureux soient tous les pensers et dits,
Soupirs, désirs, et larmes amoureuses,
Quoncques au nom de ma dame rendis.

Et soient encor les cartes bienheureuses,
Où lui acquiers renom, et ma pensée,
Qui delle seule a pu être blessée.

Paris, Arnoul L’Angelier, 1549, XXXI, f° B2v° [←Gallica].

Ô Prison douce, où captif je demeure
Non par dédain, force, ou inimitié,
Mais par les yeux de ma douce Moitié
Qui my tiendra jusquà tant que je meure.

Ô l’An heureux, le Mois, le Jour, et l’Heure,
Que mon cœur fut avec elle allié !
Ô lheureux nœud, par qui jy fus lié
Bien que souvent je plains, soupire, et pleure !

Tous prisonniers, vous êtes en souci,
Craignant la Loi, et le Juge sévère
Moi plus heureux, je ne suis pas ainsi.

Mille doux mots, doucement exprimés,
Mil doux baisers, doucement imprimés,
Sont les tourments, où ma foi persévère.

Lyon, Jean de Tournes, 1549, pp. 50-51 [←Gallica].

Heureux le mois, heureuse la journée,
Heureuse lheure, et heureux le moment,
Heureux le siècle, heureux le firmament,
Sous qui ma Dame heureusement fut née.

Heureuse soit lheureuse destinée,
De lastre heureux, lequel heureusement
Faisait ce jour son heureux mouvement,
Sur toute étoile en bon aspect tournée.

Heureux ce monde auquel elle séjourne,
Et le Soleil, qui autour delle tourne,
En séclipsant à lobjet de sa vue.

Moi malheureux en mon affection,
Qui néjouis ma triste passion,
La connaissant de si grand heur pourvue.

Amoureux Repos, « Bénédiction de son amour »,
Lyon, Jean Temporal, 1553, IV, f° A2r°v° [←Gallica].

Bénites soient les Octobrales Ides,
Où je gagnai ma vie par ma mort :
Bénite soit la beauté qui eut tort
En surprenant les sens de raison vides :

Bénites soient les flèches homicides,
Qui de mon cœur outrepercent le fort :
Béni, Romans, Pailleret, où par sort
Je vis lhonneur des Nymphes Isarides :

Bénite soit cette plume pinceau,
Lencre couleur, et le papier tableau,
De ma douleur, qui soit aussi bénie :

Béni soit lœil qui piteux la lira :
Bénite soit la bouche qui dira,
bénite soit d’amour la tyrannie.

Tragédie de Pharaon, Sonnets sur son Angé­lique,
Paris, Nicolas Bonfons, 1576, f° G8r° [←Gallica].

Béni soit lan, et le jour et le mois
Et la saison, le temps, lheure, et le point,
Le beau pays, le lieu où je fus joint
De deux beaux yeux, où lié je me vois :

Et béni soit le doux mal que javois,
Lorsque je fus avec amour conjoint,
Et la sagette, et larc dont je fus point,
Et le coup, que jusquà cœur je reçois.

Bénies soient tant de voix épandues,
Par moi, criant dAngélique le nom,
Soupirs, désirs, et les larmes perdues.

Et bénis soient tant de papiers en rime,
Où je lui ai acquis tant de renom :
Et mon penser, qui dautre nen estime.

Anvers, Christofle Plantin, 1583, La Sévère, I, p. 1111 [←Gallica].

Bienheureux lan, et jour, et ces champs solitaires
Qui furent honorés, quand Madame naquit :
Bienheureux le Château qui ce beau los acquit,
Bienheureux père, et mère, et ses sœurs, et ses frères.

Bienheureux son parrain, et ses amis prospères,
Bienheureux qui premier de sa beauté senquit :
Bienheureuse à son tour la femme quon requit
Pour lui tendre, et bailler, ses mamelles laitières.

Bienheureux le séjour où la Nymphe se plaît,
Bienheureux le mari pour qui jà mûre elle est,
Bienheureux qui la voit si gentille, et si belle.

Bienheureux qui laccoste, et lui voue sa foi :
Et bienheureux aussi qui laime comme moi,
Moi plus heureux que tous, si jétais aimé delle !

Lyon, B. Rigaud, 1584, sonnet XL, f° 31r°v° [←Gallica].

BÉni le jour, et le mois, et lannée,

Et le logis, le temps, lheure, et le point,
Le beau pays, la ville, où je fus joint
De deux beaux yeux qui mont lâme étonnée.

Béni encor la douce destinée
Que jendurai avec amour conjoint :
Et larc tendu, et le fer, qui mépoint,
Au fond du cœur dune flèche empennée.

Béni la voix, et béni les soupirs,
Les doux accents, les larmes, les désirs,
Quai en chantant épandus pour ma dame.

Et béni soit encor tout le papier
Où jai pour elle usé du saint métier
Qui fera vivre à jamais notre flamme.

Lettres amoureuses, Septante sonnets de Pétrarque,
Lyon, P. Frellon et A. Cloquemin, 1595, 35, p. 258 [←Gallica].

HEureux soit ce jour-là, et le mois et lannée,
Heureuse la saison, le temps, lheure, et le point,
Le pays singulier, le lieu où je fus joint
À deux yeux excellents prisons de ma pensée.

Heureux premier tourment, quand mon âme offensée,
Et mon cœur avec elle au vôtre fut conjoint,
Les sagettes et larc par lesquels je fus point
Et dont fut à jamais ma poitrine blessée :

Heureuse encore soit celle voix par laquelle
Jai proferé le nom de maîtresse si belle,
Les pleurs, et les désirs, et les soupirs cuisants.

Heureux aussi soient tous mes écrits de par elle,
Dont jai acquis honneur la rendant immortelle,
Et dont à elle seule jadresse mes présents.

Les premières Œuvres poétiques, L’Amour de Noémie,
Paris, Jean Gesselin, 1597, sonnet CLV, p. 254 [←Gallica].

QUe béni soit le jour de ma belle naissance,

Bien que jaye souvent de lennuyeux malheur,
Que béni soit le jour que jeus cette faveur
Dapprocher vos beautés des beautés lexcellence.

Que béni soit le jour que jéloignai la France,
Pour voir les monts pointus du Tu-Géant sans peur,
Que béni soit le jour quun poignard garde-honneur
Me servit empourpré dune heureuse défense.

Que tu sois très bénite, et que très béni soit
Le peuple au doux regard, porte-paix, sauve-droit,
Qui me vit surmonter les orgueilleux gendarmes.

Cher secours désiré, advienne après mille ans
Que la postérité renommant les Amants
Bénisse nos ardeurs, nos soupirs, et nos larmes.

Le Pétrarque en rime française, « Durant la vie de Laure »,
Douay, François Fabry, 1606, XLVII, pp. 99-100 [←Gallica].

Le jour, le mois, et lan, le temps et la saison,
Aussi lheure et le point soient benoîts et la place,
Avec le beau pays, où je reçus lattache
De deux beaux yeux, qui mont lié dun fort chaînon.

Benoîte la première et douce passion,
Que jeus pour à lAmour me joindre, et tant se fasse
Des flèches et de larc, dont je sens lefficace,
Et des plaies dont va jusquau cœur laiguillon.

Benoîtes soient les voix, que jai par résonance
Vive, nommant madame épars en abondance :
Et benoîts les soupirs, les pleurs, et le désir.

Et les papiers auxquels jai fait sa renommée
Vivre, encor soient benoîts avecque ma pensée,
Qui seule étant à elle en autre na plaisir.

Gramont, Béni soit le jour… (1842)   ↓   ↑   ⇑  o
Poésies de Pétrarque, « Du vivant de Laure »,
Paris, Paul Masgana, 1842, sonnet XLVII, p. 47 [←Gallica].

il bénit toutes les circonstances qui accompagnent la naissance de son amour.

Béni soit le jour, et le mois, et l’année, et la sai­son, et le temps, et l’heure, et l’ins­tant, et le beau pays, et l’en­droit où je fus ren­con­tré des deux beaux yeux qui m’ont en­chaî­né ;

Et béni soit le doux pre­mier tour­ment que j’éprou­vai étant réu­ni avec Amour, et l’arc et les flèches qui m’ont per­cé, et les bles­sures qui vont jus­qu’à mon cœur.

Bénies aussi les pa­roles sans nombre que j’ai pro­fé­rées en invo­quant le nom de ma dame, et les sou­pirs, les larmes et le dé­sir qui m’ont affli­gé ;

Bénis soient tous les écrits où je lui acquiers de la gloire, et mon pen­ser qui ne con­naît qu’elle seule, si bien que nulle autre n’y a de part.

























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En ligne le 06/04/16.
Dernière révision le 05/09/24.