[…]
Non ce n’est point
amour
qu’un appétit
pourceau,
L’éclat d’un
bois
pourri
n’est pas un
clair
flambeau,
La fumée
est du feu
aussi bien que la flamme,
Mais son corps étouffé
n’éclaire ni n’enflamme,
De même la
fureur
de leurs
affections
A bien comme l’amour,
des vœux,
des passions,
Mais l’un tend à
l’honneur,
l’autre vise à
l’ordure,
L’un loge au cœur
infect,
et l’autre en
l’âme
pure,
Cestui-ci tout
parfait
du beau
est allumé,
Cestui-là
contrefait
du laid
est
difformé,
L’un est enfant
du ciel
et père du
bel
ordre,
L’autre est fils
de l’erreur
créateur du désordre,
L’un met deux
cœurs
en un
vrai
mastic d’amitié,
L’autre fait mille parts d’une seule
moitié,
Cestui cesse au jouir, l’autre en ce point s’avance
Et possède son heur sitôt qu’est sa
naissance,
Car l’amant
vertueux
qui l’amour
saint
conçoit
D’esprit,
d’oreille
et d’œil,
comprend, entend, et voit
Les trois seules
beautés,
si l’esprit
beau
l’anime
Il suce le savoir, il conserve l’estime
De ce sujet aimé ;
s’il est pris à
l’accord,
Qu’un fredonnant
gosier
tout doux nous jette à bord,
Il en jouit alors qu’attaché par
l’oreille,
Il savoure à longs traits,
l’enchanteuse
merveille ;
Si les traits, la couleur,
si les dimensions,
D’un corps
en tout
parfait,
forment ses
passions,
L’œil
qui seul de ce
beau
reçoit la connaissance,
Seul est capable aussi d’en avoir
jouissance.
[…]
[…]
Non ce n’est
point amour
qu’un
appétit
pourceau,
L’éclat
d’un
bois
pourri
n’est pas un
clair
flambeau,
La fumée
est du feu
aussi bien que la flamme,
Mais son corps étouffé
n’éclaire
ni n’enflamme,
De même la fureur
de leurs affections
A bien comme l’amour,
des vœux,
des passions,
Mais l’un tend
à l’honneur, l’autre
vise à l’ordure,
L’un loge au
cœur
infect, et l’autre
en l’âme
pure,
Cestui-ci tout
parfait
du beau
est allumé,
Cestui-là contrefait
du laid
est
difformé,
L’un est
enfant
du ciel
et père du
bel
ordre,
L’autre est
fils
de l’erreur
créateur du désordre,
L’un met deux
cœurs
en un
vrai
mastic d’amitié,
L’autre fait
mille parts d’une
seule moitié,
Cestui cesse au jouir,
l’autre en ce
point s’avance
Et possède son heur sitôt qu’est
sa naissance,
Car l’amant
vertueux
qui l’amour
saint
conçoit
D’esprit, d’oreille
et d’œil, comprend,
entend, et voit
Les trois seules
beautés, si l’esprit
beau
l’anime
Il suce le savoir, il
conserve l’estime
De ce sujet aimé ;
s’il est pris
à l’accord,
Qu’un
fredonnant
gosier
tout doux nous jette à bord,
Il en jouit alors qu’attaché
par l’oreille,
Il savoure à longs traits,
l’enchanteuse
merveille ;
Si les traits, la
couleur,
si les dimensions,
D’un
corps
en tout
parfait, forment ses
passions,
L’œil
qui seul de ce
beau
reçoit la connaissance,
Seul est capable aussi d’en
avoir
jouissance.
[…]
En ligne le
25/01/25.
Dernière révision le 25/01/25.