Grasinde,
qui me fais revivre en trépassant :
J’égale, oppose, et rends, ta
beauté
nonpareille
Au lustre,
au pourpre,
au sort,
de la rose
vermeille,
Ses plis, son teint,
sa fin, ouvrant, comblant, pressant.
Tant que
l’Aube
nourrit son éclat rougissant,
Rosier,
jardin,
saison,
s’ornent de sa
merveille :
Mais quoi ? le chaud premier au
trépas
l’appareille,
Et c’est pourquoi l’on dit qu’elle meurt
en naissant.
Toi de même imitant cette
fleur
sur l’épine,
Tu te montres encor jeune, allègre, et poupine :
N’attends donc l’âpre
effort
du vieil
âge
transi.
Laisse-moi cultiver ta
jeunesse
prisée,
Afin que sans fanir tu reçoives ainsi
Mon doux
vent,
mon doux
air,
et ma douce
rosée !
Grasinde,
qui me fais revivre en trépassant :
J’égale, oppose,
et rends, ta
beauté
nonpareille
Au lustre,
au pourpre,
au sort,
de la rose
vermeille,
Ses plis, son
teint, sa fin,
ouvrant,
comblant, pressant.
Tant que
l’Aube
nourrit son éclat rougissant,
Rosier,
jardin,
saison,
s’ornent de sa
merveille :
Mais quoi ? le chaud premier au
trépas
l’appareille,
Et c’est pourquoi
l’on dit
qu’elle meurt
en naissant.
Toi de même imitant cette
fleur
sur l’épine,
Tu te montres encor jeune,
allègre, et
poupine :
N’attends donc
l’âpre
effort
du vieil
âge
transi.
Laisse-moi cultiver ta
jeunesse
prisée,
Afin que sans fanir tu reçoives ainsi
Mon doux
vent,
mon doux
air, et ma
douce
rosée !
En ligne le
05/02/05.
Dernière révision le 29/05/24.