[…]
Hécube.
Allez, Danois, ouvrez
les campagnes
liquides,
Retournez sûrement aux
Cités
Argolides,
Mettez la voile
au vent,
abandonnez le port,
Ma fille
est immolée, Astyanax est mort.
[…]
Or vous
Grecs
frauduleux,
qui d’armes
déloyales,
Avez renversé
Troie
aux ondes
Stygiales,
Qu’après dix
froids
hivers
n’avez prise sinon
Par un
feint
partement,
et par un
faux
Sinon :
[…]
Que les
rocs
Capharés
aux pointes
fluctueuses,
Que Scylle
et que Charybde,
et les Syrtes sableuses
Retiennent vos vaisseaux, que les
flots
poissonneux
Vous poussent sur les bords
des Cyclops
caverneux.
Que la femme
l’époux,
le fils
la mère
tue,
Que l’un se plonge au
cœur
une lame
pointue,
Et l’autre par les
eaux
vagabonde exilé
Cherchant
nouveau
séjour
sous un
ciel
reculé :
Qu’il vienne quelque
Roi,
qui les peuples
d’Asie
Fasse marcher un jour
dans la Grèce
saisie,
Fourmillant plus épais, pour revenger nos
torts,
Que ne sont les épis
aux Gargariques bords,
Les feuilles
aux forêts,
l’arène
qui poudroie
Sur le bord
Libyen
où le Soleil
blondoie.
Que vos Cités
de feux
il détruise
et de sang,
Et nos calamités sentiez en votre
rang :
Bref, que sitôt qu’aurez
éloigné cette
rade,
Vous souffriez comme nous de
maux
une Iliade.
[…]
[…]
Hécube.
Allez, Danois,
ouvrez les campagnes
liquides,
Retournez
sûrement aux Cités
Argolides,
Mettez la
voile
au vent,
abandonnez le port,
Ma fille
est immolée, Astyanax
est mort.
[…]
Or
vous Grecs
frauduleux,
qui d’armes
déloyales,
Avez renversé
Troie
aux ondes
Stygiales,
Qu’après
dix froids
hivers
n’avez prise sinon
Par un
feint
partement,
et par un
faux
Sinon :
[…]
Que
les rocs
Capharés
aux pointes
fluctueuses,
Que
Scylle
et que Charybde,
et les Syrtes sableuses
Retiennent vos vaisseaux,
que les flots
poissonneux
Vous poussent sur les
bords
des Cyclops
caverneux.
Que la
femme
l’époux,
le fils
la mère
tue,
Que l’un se
plonge au cœur
une lame
pointue,
Et l’autre par
les eaux
vagabonde exilé
Cherchant
nouveau
séjour
sous un ciel
reculé :
Qu’il vienne
quelque Roi,
qui les peuples
d’Asie
Fasse marcher un
jour
dans la Grèce saisie,
Fourmillant plus
épais, pour revenger nos
torts,
Que ne sont les
épis
aux Gargariques
bords,
Les
feuilles
aux forêts,
l’arène
qui poudroie
Sur le
bord
Libyen
où le Soleil blondoie.
Que vos
Cités
de feux
il détruise
et de sang,
Et nos calamités
sentiez en votre rang :
Bref, que sitôt
qu’aurez éloigné cette
rade,
Vous souffriez comme nous
de maux
une Iliade.
[…]
En ligne le
12/12/12.
Dernière révision le 05/10/23.