[…]
Hé, Cruelle, ne veux-tu pas
M’ôter de mon
futur
trépas ?
Hélas ! Flore,
n’auras-tu point
Jamais envie
D’ôter la
douleur
qui époint
Ma
pauvre
vie ?
Horreur !
mille brasiers
ardents
Me brûlent le corps
au-dedans :
Jamais
Montgibel
n’a tant eu
Sur lui de flamme,
Comme j’ai de braise et de
feu
Dedans mon âme.
Qui peut compter dedans un
pré
Tout ce qu’il voit de
diapré,
Qui peut d’un
rivage
de mer
Nombrer l’arène,
Peut pareillement estimer
Ma grève
peine.
Autant qu’on voit tout
à la fois
Sauter de bluettes
d’un bois,
Qui brûle et qu’on
fend dans le feu :
Autant se forgent
De
flammes
dans mon cœur
ému,
Qui se regorgent.
[…]
[…]
Hé,
Cruelle, ne veux-tu pas
M’ôter
de mon
futur
trépas ?
Hélas !
Flore,
n’auras-tu point
Jamais
envie
D’ôter
la douleur
qui époint
Ma
pauvre
vie ?
Horreur !
mille brasiers
ardents
Me brûlent le
corps
au-dedans :
Jamais
Montgibel n’a
tant eu
Sur lui de
flamme,
Comme
j’ai de braise et de
feu
Dedans mon
âme.
Qui
peut compter dedans un pré
Tout ce qu’il
voit de
diapré,
Qui
peut d’un rivage
de mer
Nombrer
l’arène,
Peut
pareillement estimer
Ma
grève
peine.
Autant
qu’on voit tout à la fois
Sauter de
bluettes
d’un bois,
Qui
brûle et qu’on fend dans le
feu :
Autant se forgent
De
flammes
dans mon cœur
ému,
Qui se regorgent.
[…]
En ligne le
02/03/09.
Dernière révision le 27/10/22.