L orsque tous cois sont
terre
et ciel
et vent,
E t qu’animaux le
doux
sommeil
enserre,
E t que de nuit
ce char
en rondeur
erre,
E t qu’en son lit
la mer
va reposant,
J e vois, je pense, et brûle,
et suis pleurant,
E t tout objet m’est pour
peine
et pour guerre,
D essus mon cœur
Amour
ses traits
desserre,
N’ayant repos
que d’un seul
pensement.
E t tout ainsi d’une
fontaine
naît
L’aigre
et le doux,
dont mon âme
se paît,
E t un seul bras
me guérit et me blesse.
E t puis, afin que mon
martyre
dure,
L e Destin
veut que je naisse et je meure
C ent fois le jour
pour n’avoir jamais cesse.
L orsque tous cois sont
terre
et ciel
et vent,
E t qu’animaux le
doux
sommeil
enserre,
E t que de nuit
ce char
en rondeur
erre,
E t qu’en son lit
la mer
va reposant,
J e vois, je pense, et
brûle, et suis pleurant,
E t tout objet m’est pour
peine
et pour guerre,
D essus mon cœur
Amour
ses traits
desserre,
N’ayant repos
que d’un seul
pensement.
E t tout ainsi d’une
fontaine
naît
L’aigre
et le doux,
dont mon âme
se paît,
E t un seul bras
me guérit et me blesse.
E t puis, afin que mon
martyre
dure,
L e Destin
veut que je naisse et je meure
C ent fois le jour
pour n’avoir jamais cesse.
En ligne le
11/11/12.
Dernière révision le 18/05/23.