Ô
pas
en vain
perdus !
ô espérances
vaines !
Ô trop
puissant
désir !
ô par trop
faible
cœur !
Ô trop
flatteuse
amour !
ô trop
âpre
langueur !
Ô mes yeux,
non plus yeux,
mais de pleurs
deux fontaines !
Ô
soulas
peu
certains,
tristesses
trop
certaines !
Ô pour si claire
foi,
trop
aveugle
rigueur !
Ô grâces,
ô beautés,
dont la
belle
vigueur
En vigueur
entretient toujours
fraîches
mes peines !
Ô
souhaits,
ô soupirs,
ô pensers,
ô regrets !
Ô prés,
campagnes,
eaux,
ô roches,
ô forêts !
Ô déesses,
ô dieux, de la
terre
et de l’onde.
Ô
ciel,
ô terre,
ô mer !
ô dieu qui luis le
jour,
Déesse
qui la nuit,
voyez-vous autre amour
Qui fasse qu’en
Amant
tant de tristesse
abonde ?
Ô
pas
en vain
perdus !
ô espérances
vaines !
Ô trop
puissant
désir !
ô par trop
faible
cœur !
Ô trop
flatteuse
amour !
ô trop
âpre
langueur !
Ô mes
yeux,
non plus yeux,
mais de pleurs
deux fontaines !
Ô
soulas
peu
certains,
tristesses
trop
certaines !
Ô pour si
claire
foi,
trop
aveugle
rigueur !
Ô
grâces,
ô beautés,
dont la
belle
vigueur
En
vigueur
entretient toujours
fraîches
mes peines !
Ô
souhaits,
ô soupirs,
ô pensers,
ô regrets !
Ô
prés,
campagnes,
eaux,
ô roches,
ô forêts !
Ô
déesses,
ô dieux, de la
terre
et de l’onde.
Ô
ciel,
ô terre,
ô mer !
ô dieu qui luis le
jour,
Déesse
qui la nuit,
voyez-vous autre amour
Qui fasse qu’en
Amant
tant de tristesse
abonde ?
En ligne le
19/03/16.
Dernière révision le 21/11/23.