anaphore
de « ô »
(vers 1 à 4, 9 à 11)
Ô
céleste
beauté !
gaie
douceur
bénigne,
Qui dessauvagerait la
bête
plus
sauvage !
Ô sens, plus
arrêté
que ne porte son âge,
Qui ne peut rien penser que de chose
divine !
Sens, qui, comme le
feu
purge l’or
et l’affine,
Par un parler
divin
sortant de l’âme
sage,
Affine mon esprit,
m’élevant le
courage,
À ne penser de rien, qui d’elle ne soit digne !
Ô
doux
accueil !
ô port,
digne d’une
déesse !
Ô
grande
honnêteté !
Vertu !
grâce
naïve !
Ô valeur ! ô
maintien !
ô toute gentillesse !
Divinité,
qu’encore assez je ne désire,
(Bien que de tout mon
cœur)
sans vous faut que je vive,
Si vivre, d’un
chétif
qui vous perd, se peut dire.
Ô
céleste
beauté !
gaie
douceur
bénigne,
Qui dessauvagerait la
bête
plus
sauvage !
Ô sens, plus
arrêté
que ne porte son âge,
Qui ne peut rien penser que
de chose
divine !
Sens,
qui, comme le feu
purge l’or
et l’affine,
Par un
parler
divin
sortant de l’âme
sage,
Affine mon
esprit,
m’élevant le
courage,
À ne penser de
rien, qui d’elle ne soit digne !
Ô
doux
accueil !
ô port,
digne d’une
déesse !
Ô
grande
honnêteté !
Vertu !
grâce
naïve !
Ô valeur !
ô maintien !
ô toute gentillesse !
Divinité,
qu’encore assez je ne désire,
(Bien que de tout mon
cœur) sans vous faut que je vive,
Si vivre, d’un
chétif
qui vous perd, se peut dire.
En ligne le
21/11/23.
Dernière révision le 21/11/23.