AMour
où prit-il
l’or
tiré subtilement
En cheueux
deliez,
& les roses
nouuelles,
Qui parmy la rigueur
des neiges
eternelles
Conseruent ce
beau
teint
sans aucun changement?
Où prit-il le
corail,
les perles
enfermant,
Où se forme la
voix
qui donte ses rebelles,
Et l’yuoire
arrondie
en deux pommes
iumelles,
Sur vn cœur
emprunté d’vn
roc
de diamant?
De quel
marbre
poli,
marqué de maintes
veines
A-t’il tourné ces
bras,
& ces mains
inhumaines,
Qui tiennent son amorce,
& qui tendent ses
rets?
De quel
Soleil
nacquit cette
viue
lumiere
Qu’il mit dedans les
yeux
de ma
belle
meurtriere,
Qui me brule de loin, & me glace de prés?
AMour
où prit-il
l’or
tiré ſubtilement
En cheueux
deliez, & les
roſes
nouuelles,
Qui parmy la rigueur
des neiges
eternelles
Conſeruent ce
beau
teint
ſans aucun changement?
Où prit-il le
corail,
les perles
enfermant,
Où ſe forme la
voix
qui donte ſes rebelles,
Et l’yuoire
arrondie
en deux pommes
iumelles,
Sur vn cœur
emprunté d’vn
roc
de diamant?
De quel
marbre
poli, marqué de maintes
veines
A-t’il
tourné ces
bras, & ces
mains
inhumaines,
Qui tiennent ſon amorce, & qui tendent ſes
rets?
De quel
Soleil
nacquit cette
viue
lumiere
Qu’il mit dedans
les yeux
de ma
belle
meurtriere,
Qui me brule de loin,
& me glace de prés?
En ligne le
20/11/24.
Dernière révision le 20/11/24.