««« pom­mes »»»

« pommettes » ou « pommes » dans :
Magny
1557
~ Vos célestes beau­tés…
Ga­mon
1609
~ [Lumière es­poir de l’âme…
Bachet
1620
~ Amour où prit-il l’or…

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Pommes. Rouges, ver­meilles ou ver­meil­lettes, odo­rantes, douces, belles, jaunes, buis­son­nières, âpres, co­lo­rées, riches, bo­ca­geuses ou bo­ca­gères, franches, court-pen­dues, rou­gis­santes, l’hon­neur du ver­ger, pier­reuses, aigres-douces, en­lu­mi­nées, sau­vages, aigrettes, pen­dantes, aqueuses, pein­tu­rées, mûres, dé­lec­tables, amou­reuses, bâ­tardes. Les dimi­nu­tifs Pom­mettes et Pom­me­lettes.

Pour la même rai­son que j’ai allé­guée, par­lant des Poires, nos vul­gaires Pommes ont diver­si­té de noms, tel­le­ment qu’on ne les sau­rait mieux dis­cer­ner qu’à leur goût : De ce fruit pour bon qu’il soit ne faut user s’il n’est bien mûr sur l’arbre, parce qu’il est froid, et de dif­fi­cile diges­tion, et donne mau­vais nour­ris­se­ment. Au reste pour rendre fruc­tueux un Pom­mier sté­rile, il faut ceindre son tronc d’un pied haut de terre avec un cercle de plomb, qui soit bien joint, et ce avant qu’il fleu­risse, et ôter ledit cercle quand les pommes com­men­ce­ront à croître.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 213r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_432]
(texte modernisé).

[Pomme d’Adam. Orange.]

[Pommée. Lai­tue.]

[Pomme­lé. Ciel.]

[Pomme­lu. Men­ton, té­tin ou té­ton.]

[Pommeux /-euse. Aigreur, ar­breau ou ar­bris­seau, au­tomne, bo­cage, coing, co­lo­quinte, en­clos, jar­din, oran­ger, parc, pin, ver­ger.]

[Voir aussi abri­cot, cerise, ci­tron, con­combre, figues, fraise, fram­boise, guignes, poire, poé­trons, pom­pon, prunes, rai­sin.]


 

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Pommes. Rouges, ver­meilles ou ver­meil­lettes, odo­rantes, douces, belles, iaunes, buis­son­nieres, aspres, co­lo­rees, riches, bo­ca­geuses ou bo­ca­geres, franches, court-pen­dues, rou­gis­santes, l’hon­neur du ver­ger, pier­reuses, aigres-douces, en­lu­mi­nees, sau­uages, aigrettes, pen­dantes, aqueuses, pein­tu­rees, meures, de­lec­tables, amou­reuses, bas­tardes. Les dim. Pom­mettes & Pom­me­lettes.

Pour la mesme rai­son que i’ay alle­guee, par­lant des Poires, noz vul­gaires Pommes ont diuer­si­té de noms, tel­le­ment qu’on ne les sçau­roit mieux dis­cer­ner qu’à leur goust: De ce fruit pour bon qu’il soit ne faut vser s’il n’est bien meur sur l’arbre, parce qu’il est froid, & de dif­fi­cile di­ges­tion, & donne mau­uais nour­ris­se­ment. Au reste pour rendre fruc­tueus vn Pom­mier ste­rile, il faut ceindre son tronc d’vn pied haut de terre auec vn cercle de plomb, qui soit bien ioint, & ce auant qu’il fleu­risse, & oster le­dict cercle quand les pommes com­men­ce­ront à croistre.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 213r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_432]
(texte original).

[Pomme d’Adam. Orange.]

[Pommee. Laic­tue.]

[Pomme­lé. Ciel.]

[Pomme­lu. Men­ton, te­tin ou te­ton.]

[Pommeus /-euse. Aigreur, ar­breau ou ar­bris­seau, au­tomne, bo­cage, coing, co­lo­quinte, en­clos, iar­din, oran­ger, parc, pin, ver­ger.]

[Voir aussi abri­cot, cerise, ci­tron, con­combre, figues, fraise, fram­boise, guisnes, poire, poe­trons, pom­pon, prunes, rai­sin.]