Je vais seul et pensif les
champs
plus égarés
Et déserts
mesurant d’une marche
tardive,
Et je porte la vue
à fuir
ententive
La terre,
où que
les pieds
humains
sont figurés.
Je ne sais autre
tour,
afin que séparés
Les hommes
soient de moi, et toute autre
âme
vive,
Car en mes faits,
desquels rien qu’un
pleurer
dérive,
Les
chauds
traits
que je sens au cœur,
sont déclarés.
Tant que d’or’s en
avant je crois que les
rivières,
Les montagnes
et bois
connaissent les manières
De ma vie,
et son but
inconnu à autrui.
Toutefois je ne sais chercher
tant
âpre
voie
Ni
sauvage,
qu’Amour
toujours ne me convoie,
Avec moi raisonnant, et moi avecque lui.
Je vais seul et pensif les
champs
plus égarés
Et déserts
mesurant d’une marche
tardive,
Et je porte la vue
à fuir
ententive
La terre, où que
les pieds
humains
sont figurés.
Je ne sais autre
tour, afin que
séparés
Les hommes
soient de moi,
et toute autre âme
vive,
Car en mes faits, desquels
rien qu’un
pleurer
dérive,
Les
chauds
traits
que je sens au
cœur, sont
déclarés.
Tant que d’or’s en avant je crois que
les
rivières,
Les montagnes
et bois
connaissent les manières
De ma vie, et son
but
inconnu à autrui.
Toutefois je ne sais chercher
tant âpre
voie
Ni
sauvage, qu’Amour
toujours ne me convoie,
Avec moi raisonnant, et moi
avecque lui.
En ligne le
24/10/05,
versé dans l’anthologie principale le
09/06/24.
Dernière révision le 10/06/24.