Elle est à vous la
cheueleure
blonde
Qui rend obscur le plus
riche
metal,
Ce front
aussi de pourpre
& de cristal,
Et ceste face
à nulle autre seconde,
Vostre est encor ceste
bouche
feconde,
Et ce regard
mon conducteur
fatal,
Vostre ce ris
l’enchanteur
principal
De mes espritz
& volonté
profonde.
A vous aussi sont ces
blandissans
yeux
Qui ont rauy du Soleil
enuieux
Leurs raiz
luysans,
angelique
lumiere.
Mile
vertus,
mile tresors
versez
Du ciel
icy sont à vous dispersez,
Seule est à moy, ma
peine
coustumiere.
Elle
est à vous la
cheueleure
blonde
Qui rend obscur le plus
riche
metal,
Ce
front
aussi de pourpre
& de cristal,
Et ceste
face
à nulle autre seconde,
Vostre
est encor ceste
bouche
feconde,
Et ce
regard
mon conducteur
fatal,
Vostre ce
ris
l’enchanteur
principal
De mes
espritz
& volonté
profonde.
A
vous aussi sont ces blandissans
yeux
Qui ont rauy du
Soleil
enuieux
Leurs
raiz
luysans,
angelique
lumiere.
Mile
vertus,
mile tresors
versez
Du
ciel
icy sont à vous dispersez,
Seule est à moy,
ma peine
coustumiere.
Texte de l’édition de
1878 en ligne le
13/12/15,
remplacé par celui de 1553 le 06/10/18.
Dernière révision le 31/08/23.