A mon
cruel
tourment
la roüe
d’Ixion
Ne se peut comparer, non plus que de
Tantale
L’extraordinaire
soif
aucunement n’egale
Le desir
violant
de mon affection,
Sisiphe
& son rocher
est vne passion
Que i’estime aussi peu, que la
peine
infernalle
Du cœur
de celluy-là
que le vautour
aualle,
Sans qu’il en ait iamais de diminution.
Qui plus est, les
poisons
qu’au fond
de sa poitrine
Auecques les horreurs
recelle Proserpine,
Dont sentent les effects les
esprits
criminels,
Ne leur font de mon
mal
la centiesme partie,
Ne celle
là
qui tient le ciseau
couppe-vie
N’en feist iamais la disme à pas vn des
mortels.
A mon
cruel
tourment
la roüe
d’Ixion
Ne ſe peut comparer, non
plus que de
Tantale
L’extraordinaire
ſoif
aucunement n’egale
Le deſir
violant
de mon affection,
Siſiphe
& ſon rocher
eſt vne paßion
Que i’eſtime
außi peu, que la
peine
infernalle
Du cœur
de celluy-là
que le vautour
aualle,
Sans qu’il en ait
iamais de diminution.
Qui plus eſt,
les poiſons
qu’au
fond
de ſa poitrine
Auecques les horreurs
recelle Proſerpine,
Dont ſentent les effects les
eſprits
criminels,
Ne leur font de mon
mal
la centieſme partie,
Ne celle
là
qui tient le ciſeau
couppe-vie
N’en feiſt iamais
la diſme à pas vn des mortels.
En ligne le
11/04/21.
Dernière révision le 20/05/24.