Ah de qui miserable auray-ie
plus fiance,
Et puis que celle là qui viuoit toute en moy,
De laquelle i’estois la
pensee,
& l’esmoy,
L’idole,
le seul bien, & l’entiere creance,
A mis ailleurs son
cœur
(ô Dieux quelle
asseurance)
Ailleurs a d’elle mesme obligee sa
foy,
Et volontairement serue d’vn
nouueau
Roy
Consacré tous ses
vœux
en son obeyssance.
Que i’eusse plustost
creu veoir &
la cire
& l’eau
S’incorporer ensemble en vn mesme
tourteau,
Qu’elle fust tellement deuenue muable.
O
destin
trop
cruel,
puis que tel est mon sort,
Ah Parque
auance moy ah de
grace
la mort
Plustost que d’esprouuer essay tant
veritable.
Ah de qui miſerable auray-ie
plus fiance,
Et puis que celle là qui viuoit toute en
moy,
De laquelle i’estois
la penſee, & l’eſmoy,
L’idole, le ſeul bien,
& l’entiere
creance,
A mis ailleurs ſon
cœur
(ô Dieux quelle
aſſeurãnce)
Ailleurs a d’elle
meſme obligee ſa
foy,
Et volontairement ſerue d’vn
nouueau
Roy
Conſacré tous ſes
vœux
en ſon obeyſſance.
Que i’euſſe
pluſtoſt creu veoir &
la cire
& l’eau
S’incorporer
enſemble en vn meſme
tourteau,
Qu’elle fuſt
tellement deuenue muable.
O
deſtin
trop
cruel,
puis que tel eſt mon ſort,
Ah Parque
auance moy ah de grace
la mort
Pluſtoſt que d’eſprouuer
eſſay tant
veritable.