Ce
que l’orage
fier,
le moiste
Verse-pluye,
Ni le
froid
Aquilon,
ne regne plus icy:
Que sans nuit
est mon iour,
sans aigreur
mon soucy,
Et mon cœur
sans souspirs :
cela me desennuye.
La
Dame
qui m’esclaire, & mes
larmes
essuye,
Et me conforte encor : purge, seche, emble ainsy,
Mon sens, mon œil,
mon ame :
& pourchasse qu’aussy
L’air,
l’Aquaire, le
vent,
s’espure, cesse, fuye.
Son
haleine,
son ris,
son merueilleus
regard,
Murmure,
pluye,
nuë,
apaise, chasse, espard:
Pour monstrer que son flair, sa
gayeté,
sa face,
En
puissance,
en douçeur,
en abord
gracieus,
Viue,
chaste,
diuine,
estaint, surmonte, efface,
Æol,
Iunon,
Phœbus,
en Terre,
en l’Air,
aus Cieus.
Ce
que l’orage
fier,
le moiste
Verse-pluye,
Ni le
froid
Aquilon,
ne regne plus icy:
Que sans nuit
est mon iour,
sans aigreur
mon soucy,
Et mon cœur
sans souspirs : cela me desennuye.
La
Dame
qui m’esclaire, & mes
larmes
essuye,
Et me conforte encor :
purge, seche, emble ainsy,
Mon sens, mon œil,
mon ame : & pourchasse
qu’aussy
L’air,
l’Aquaire, le
vent,
s’espure, cesse, fuye.
Son
haleine,
son ris,
son merueilleus
regard,
Murmure,
pluye,
nuë,
apaise, chasse, espard:
Pour monstrer que son flair, sa
gayeté,
sa face,
En
puissance,
en douçeur,
en abord
gracieus,
Viue,
chaste,
diuine,
estaint, surmonte, efface,
Æol,
Iunon,
Phœbus,
en Terre,
en l’Air,
aus Cieus.
En ligne le
22/06/06.
Dernière révision le 20/02/22.