De son heureuse infélicité, et triste liesse.
Mon
cœur,
ma
voix,
ma
main,
et
mes deux
yeux
Par
pensement,
par
chants,
par écriture,
Et
par cent fois
répétée lecture
Prennent ébat
tristement gracieux :
Le
cœur
heureux ne pourrait avoir mieux
Que sur son aile
Amour
par grande cure
Porte au plus beau que fit onques
Nature
En le logeant plus dignement qu’aux
Cieux.
Mais
cette
voix,
cette
main,
cette
vue,
Pour ne se faire ouïr,
pour ne toucher,
Et
pour ne voir la chose
d’esprit
vue,
Plaintes,
écrits,
et
pleurs
me font lâcher,
Tant que le
cœur
à pitié
incité
Triste devient en sa félicité.
De son heureuse infélicité, et triste liesse.
Mon
cœur,
ma
voix,
ma
main,
et
mes deux
yeux
Par
pensement,
par
chants,
par écriture,
Et
par cent fois
répétée lecture
Prennent ébat
tristement gracieux :
Le
cœur
heureux ne pourrait avoir mieux
Que sur son aile
Amour
par grande cure
Porte au plus beau que fit onques
Nature
En le logeant plus dignement qu’aux
Cieux.
Mais
cette
voix,
cette
main,
cette
vue,
Pour ne se faire ouïr,
pour ne toucher,
Et
pour ne voir la chose
d’esprit
vue,
Plaintes,
écrits,
et
pleurs
me font lâcher,
Tant que le
cœur
à pitié
incité
Triste devient en sa félicité.
En ligne le 25/11/07.
Dernière révision le 30/05/23.