Par un
destin
dedans mon cœur
demeure,
L’œil, et la
main, et le
crin
délié,
Qui m’ont si fort,
brûlé,
serré, lié,
Qu’ars,
pris,
lacé,
par eux faut que je meure.
Le
feu,
la
serre, et
le
rets
à toute heure,
Ardant, pressant, nouant
mon amitié,
Occise aux pieds
de ma
fière
moitié
Font par sa mort
ma vie
être meilleure.
Œil,
main,
et
crin,
qui flammez
et
gênez,
Et
r’enlacez mon
cœur
que vous tenez
Au labyrint
de votre
crêpe
voie.
Hé que ne suis-je
Ovide
bien-disant !
Œil
tu serais un
bel
Astre
luisant,
Main
un beau
lis, crin
un beau
rets
de soie.
Par un
destin
dedans mon cœur
demeure,
L’œil, et
la
main, et
le
crin
délié,
Qui m’ont si fort,
brûlé,
serré, lié,
Qu’ars,
pris,
lacé,
par eux faut que je meure.
Le
feu,
la serre, et
le
rets
à toute heure,
Ardant, pressant, nouant
mon amitié,
Occise aux pieds
de ma
fière
moitié
Font par sa mort
ma vie
être meilleure.
Œil,
main,
et
crin,
qui flammez
et
gênez,
Et
r’enlacez
mon cœur
que vous tenez
Au labyrint
de votre
crêpe
voie.
Hé que ne suis-je
Ovide
bien-disant !
Œil
tu serais un
bel
Astre
luisant,
Main
un beau
lis, crin
un beau
rets
de soie.
Version de 1553 en ligne le 21/11/07,
remplacée par celle de 1552 le 24/02/13.
Dernière révision le 25/05/24.