Joachim BERNIER de LA BROUSSE (v. 1580-1623)
Le feu, les couleuvreaux…
Poitiers, Julian Thoreau, 1618.

LE feu, les couleuureaux & le fouët d’Alecton,

Le martyre infiny du Lapithe Phlegye,
Du pere de Pelops la faim non assouuie,
Et du fils de Iapet l’aigle grand & felon.

Le lacrymable Styx, le bourbeux Acheron,
Les puantes odeurs de l’vne & l’autre harpie,
Du chien triple-gosier la cruelle furie,
Bref tous les maux qui sont au palais de Pluton:

Me seroyent à souffrir plus doux, & desirables,
Que le triste recit des forfaits miserables
Dont ton cœur est tenté par ce faux garnement:

Helas ! fuiy pour ton bien ses chansons blandissantes,
,,Car ce n’est pas assez de viure chastement,
,,Il faut brider l’orgueil des langues mesdisantes.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

LE feu, les couleuureaux & le fouët d’Alecton,

Le martyre infiny du Lapithe Phlegye,
Du pere de Pelops la faim non assouuie,
Et du fils de Iapet l’aigle grand & felon.

Le lacrymable Styx, le bourbeux Acheron,
Les puantes odeurs de l’vne & l’autre harpie,
Du chien triple-gosier la cruelle furie,
Bref tous les maux qui sont au palais de Pluton:

Me seroyent à souffrir plus doux, & desirables,
Que le triste recit des forfaits miserables
Dont ton cœur est tenté par ce faux garnement:

Helas ! fuis pour ton bien ses chansons blandissantes,
,,Car ce n’est pas assez de viure chastement,
,,Il faut brider l’orgueil des langues mesdisantes.

 

En ligne le 31/12/19.
Dernière révision le 02/02/22.