Ce ne sont
qu’haims,
qu’amorces
et qu’appâts,
De son
bel
œil
qui m’allèche en sa
nasse,
Soit qu’elle rie, ou soit qu’elle compasse
Au son
du Luth
le nombre de ses pas.
Une
minuit
tant de flambeaux
n’a pas,
Ni tant de sable
en Euripe
ne passe,
Que de beautés
embellissent
sa grâce,
Pour qui j’endure un millier de
trépas.
Mais le
tourment,
qui moissonne ma vie,
Est si plaisant que je n’ai point
envie,
De m’éloigner de sa
douce
langueur :
Ains fasse
Amour,
que mort encore j’aie
L’aigre
douceur
de l’amoureuse
plaie,
Que deux
beaux
yeux
m’encharnent dans le
cœur.
Ce ne sont
qu’haims,
qu’amorces
et qu’appâts,
De son
bel
œil
qui m’allèche en sa
nasse,
Soit qu’elle rie,
ou soit qu’elle compasse
Au son
du Luth
le nombre de ses pas.
Une
minuit
tant de flambeaux
n’a pas,
Ni tant de sable
en Euripe
ne passe,
Que de beautés
embellissent
sa grâce,
Pour qui j’endure un millier de
trépas.
Mais le
tourment,
qui moissonne ma vie,
Est si plaisant que je n’ai point
envie,
De m’éloigner de sa
douce
langueur :
Ains fasse
Amour, que mort encore j’aie
L’aigre
douceur
de l’amoureuse
plaie,
Que deux
beaux
yeux
m’encharnent dans le
cœur.
Version de 1553 en ligne le
12/04/08,
remplacée par celle de 1552 le 20/03/17.
Dernière révision le 18/03/24.