[…]
Horreur !
mille brasiers
ardents
Me brûlent le corps
au-dedans :
Jamais
Montgibel
n’a tant eu
Sur lui de flamme,
Comme j’ai de braise et de
feu
Dedans mon âme.
Qui
peut compter dedans un
pré
Tout ce qu’il voit de diapré,
Qui
peut d’un
rivage
de mer
Nombrer l’arène,
Peut pareillement estimer
Ma grève
peine.
Autant
qu’on voit tout
à la fois
Sauter de bluettes
d’un bois,
Qui
brûle et qu’on
fend dans le feu :
Autant se forgent
De
flammes
dans mon cœur
ému,
Qui se regorgent.
[…]
[…]
Horreur !
mille brasiers
ardents
Me brûlent le
corps
au-dedans :
Jamais
Montgibel n’a
tant eu
Sur lui de
flamme,
Comme
j’ai de braise et de
feu
Dedans mon
âme.
Qui peut compter dedans un
pré
Tout ce qu’il
voit de diapré,
Qui peut d’un
rivage
de mer
Nombrer
l’arène,
Peut
pareillement estimer
Ma
grève
peine.
Autant
qu’on voit tout à la fois
Sauter de
bluettes
d’un bois,
Qui
brûle et qu’on fend dans le
feu :
Autant se forgent
De
flammes
dans mon cœur
ému,
Qui se regorgent.
[…]
En ligne le 14/08/21.
Dernière révision le 27/10/22.