Je ne puis trouver
paix
et n’ai où faire
guerre,
J’espère au
désespoir,
je brûle et suis en
glace :
Sans pouvoir rien tenir tout le
monde
j’embrasse,
Et tel m’a
prisonnier
qui ne m’ouvre ou resserre.
Je vole sur les
Cieux
et languis en la terre,
Je forcène
d’amour
et jamais ne m’en lasse.
L’on ne veut que je vive et moins que je trépasse,
Et tel ne me veut point qui mon
lacs
ne desserre.
Je vois sans
yeux,
j’ois sourd, et sans
langue
je crie :
Je cherche ma ruine
et le secours
je prie,
Je veux mal
à moi-même et un chacun
j’honore :
Je me pais de
douleur,
pleurant faut que je rie :
Également me plaît et la
mort
et la vie,
Et vous seule causez
l’ennui
qui me dévore.
Je ne puis trouver
paix
et n’ai où faire
guerre,
J’espère au
désespoir,
je brûle et suis en
glace :
Sans pouvoir rien tenir tout le
monde
j’embrasse,
Et tel m’a
prisonnier
qui ne m’ouvre ou resserre.
Je vole sur les
Cieux
et languis en la terre,
Je forcène
d’amour
et jamais ne m’en lasse.
L’on ne veut que je vive et moins que je trépasse,
Et tel ne me veut point qui mon
lacs
ne desserre.
Je vois sans
yeux,
j’ois sourd, et sans
langue
je crie :
Je cherche ma ruine
et le secours
je prie,
Je veux mal
à moi-même et un chacun
j’honore :
Je me pais de
douleur,
pleurant faut que je rie :
Également me plaît et la
mort
et la vie,
Et vous seule causez
l’ennui
qui me dévore.
En ligne le
30/11/04.
Dernière révision le 24/10/21.