Vasquin PHILIEUL (1522-?)
Amour m’a mis…
Avignon, B. Bonhomme, 1555 (Paris, 1548).

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imi­ta­tion de
Amor m’à posto…

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Amour m’a mis comme un but à sa darde,
Et cire au feu, neige au soleil roué,
Au vent nuée, et suis tout enroué
Criant merci, Dame, et n’y prenez garde.

Du coup mortel de vos yeux faut que j’arde,
Et tout mon temps jusqu’ici j’ai joué.
Vous en riez, qui êtes le loué
Vent, feu, soleil dont tel on me regarde.

Le désir feu, un soleil les regards,
Et vos yeux sont à mon avis les dards,
Par qui amour m’éblouit, brûle et pique.

Le beau parler, et le chant angélique,
Les doux esprits, qui ma force ont ravie,
Ce sont les vents, devant qui fuit ma vie.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

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1548 [1555]

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texte
ori­ginal



~#~

Amour ma mis comme un but à sa darde,
Et cire au feu, neige au soleil roué,
Au vent nuée, et suis tout enroué
Criant merci, Dame, et ny prenez garde.

Du coup mortel de vos yeux faut que jarde,
Et tout mon temps jusquici jai joué.
Vous en riez, qui êtes le loué
Vent, feu, soleil dont tel on me regarde.

Le désir feu, un soleil les regards,
Et vos yeux sont à mon avis les dards,
Par qui amour méblouit, brûle et pique.

Le beau parler, et le chant angélique,
Les doux esprits, qui ma force ont ravie,
Ce sont les vents, devant qui fuit ma vie.

 

En ligne le 05/12/17.
Dernière révision le 16/04/24.