André MAGE de FIEFMELIN (c. 1561-c. 1620)
Comme l’Éclair du Nord…
Poitiers, Jean de Marnef, 1601.

COmme l’Esclair du Nord, qui fait leuer l’Aurore
En se couchant, éclaire entre tous les flambeaux
Qui aiournent les Cieux de petits feux nouueaux
La nuict qui de la terre embellit le teinct more:

Comme le demi-rond de Phœbé, qui colore
De ses raiz argentez l’or des Astres plus beaux,
Passe en son Rond Croissant, soubs qui croissent les eaux,
La splendeur des éclairs que le pilote adore.

Et comme de Phœbus les rayons surdorez
Font honte à l’argent vif de Diane aux beaux raiz
Delustrant son teinct pasle en sa perruque blonde:

Ton œil, grace, & esprit rare, aymable, & parfaict
Esclaire, passe, ahonte en ses raiz geste, & fait
Tout ce qui est de beau, de bon, d’honneste au monde.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

COmme l’Esclair du Nord, qui fait leuer l’Aurore
En se couchant, éclaire entre tous les flambeaux
Qui aiournent les Cieux de petits feux nouueaux
La nuict qui de la terre embellit le teinct more:

Comme le demi-rond de Phœbé, qui colore
De ses raiz argentez l’or des Astres plus beaux,
Passe en son Rond Croissant, soubs qui croissent les eaux,
La splendeur des éclairs que le pilote adore.

Et comme de Phœbus les rayons surdorez
Font honte à l’argent vif de Diane aux beaux raiz
Delustrant son teinct pasle en sa perruque blonde:

Ton œil, grace, & esprit rare, aymable, & parfaict
Esclaire, passe, ahonte en ses raiz geste, & fait
Tout ce qui est de beau, de bon, d’honneste au monde.

 

En ligne le 30/09/23.
Dernière révision le 27/11/23.