Ah de qui misérable aurai-je
plus fiance,
Et puisque celle-là qui vivait toute en moi,
De laquelle j’étais la
pensée,
et l’émoi,
L’idole,
le seul bien, et l’entière
créance,
A mis ailleurs son
cœur
(ô Dieux quelle
assurance)
Ailleurs a d’elle même obligée sa
foi,
Et volontairement serve d’un
nouveau
Roi
Consacré tous ses
vœux
en son obéissance.
Que j’eusse plutôt
cru voir et
la cire
et l’eau
S’incorporer ensemble en un même
tourteau,
Qu’elle fût tellement devenue muable.
Ô
destin
trop
cruel,
puisque tel est mon sort,
Ah Parque
avance-moi ah de grâce
la mort
Plutôt que d’éprouver essai tant
véritable.
Ah de qui misérable aurai-je
plus fiance,
Et puisque celle-là qui vivait toute en
moi,
De laquelle j’étais
la pensée, et l’émoi,
L’idole, le seul bien,
et l’entière
créance,
A mis ailleurs son
cœur
(ô Dieux quelle
assurance)
Ailleurs a d’elle
même obligée sa
foi,
Et volontairement serve d’un
nouveau
Roi
Consacré tous ses
vœux
en son obéissance.
Que j’eusse
plutôt cru voir et
la cire
et l’eau
S’incorporer
ensemble en un même
tourteau,
Qu’elle fût tellement devenue muable.
Ô
destin
trop
cruel,
puisque tel est mon sort,
Ah Parque
avance-moi ah de grâce
la mort
Plutôt que d’éprouver
essai tant
véritable.
En ligne le
13/12/09.
Dernière révision le 18/05/24.