Clovis HESTEAU (?-?)
L’impudent Ixion…
Paris, Abel L’Angelier, 1578.

L’impudent Ixion trompé du faux nuage,
Pourchassant de Junon la haute déité :
Eut pour juste loyer de sa cupidité,
L’inespéré labeur d’un éternel rouage.

L’audacieux Icare aveuglé de courage,
Pour s’être plus haussé que son vol limité,
Fut justement puni de sa témérité,
Trébuchant dans la mer privé de son plumage.

L’orgueilleux Phaéton chut encore des Cieux,
Dans l’humide Océan : et trop ambitieux,
S’acquêta le surnom d’arrogant et ignare.

Hélas sauve-moi donc, qui ai seul plus osé,
Ayant en ton honneur ce discours composé :
Que n’avaient Ixion, Phaéton, et Icare.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

L’impudent Ixion trompé du faux nuage,
Pourchassant de Junon la haute déité :
Eut pour juste loyer de sa cupidité,
L’inespéré labeur d’un éternel rouage.

L’audacieux Icare aveuglé de courage,
Pour s’être plus haussé que son vol limité,
Fut justement puni de sa témérité,
Trébuchant dans la mer privé de son plumage.

L’orgueilleux Phaéton chut encore des Cieux,
Dans l’humide Océan : et trop ambitieux,
S’acquêta le surnom d’arrogant et ignare.

Hélas sauve-moi donc, qui ai seul plus osé,
Ayant en ton honneur ce discours composé :
Que n’avaient Ixion, Phaéton, et Icare.

 

En ligne le 19/09/18.
Dernière révision le 18/04/22.