Pierre de CORNU (1558-1622)
Le tonnerre pressé…
Lyon, Jean Huguetan, 1583.

Le tonnerre pressé d’un brusque tremblement,
N’élance pas toujours sa roideur enflammée,
Le navire sautant sur la mer agitée
N’est toujours engouffré par le flot ondoyant :

Les Autans forcenés d’un rude ébranlement,
N’entremêlent toujours leur force courroucée,
L’hivernale blancheur de la neige glacée,
Sur les pins élevés ne va toujours roulant.

Ainsi je ne crois point que l’aigreur soucieuse,
Qui sème dans mon cœur une humeur douloureuse,
Persévère toujours à gêner mes esprits.

Un temps viendra bientôt qui vide de misère,
Serénant les efforts de ma tristesse amère,
Apaisera l’horreur du mal qui m’a surpris.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Le tonnerre pressé d’un brusque tremblement,
N’élance pas toujours sa roideur enflammée,
Le navire sautant sur la mer agitée
N’est toujours engouffré par le flot ondoyant :

Les Autans forcenés d’un rude ébranlement,
N’entremêlent toujours leur force courroucée,
L’hivernale blancheur de la neige glacée,
Sur les pins élevés ne va toujours roulant.

Ainsi je ne crois point que l’aigreur soucieuse,
Qui sème dans mon cœur une humeur douloureuse,
Persévère toujours à gêner mes esprits.

Un temps viendra bientôt qui vide de misère,
Serénant les efforts de ma tristesse amère,
Apaisera l’horreur du mal qui m’a surpris.

 

En ligne le 17/06/08.
Dernière révision le 12/03/24.