anaphore
de « ô »
(vers 1 à 12)
Ô
beaux
yeux
azurins,
ô regards
de douceur !
Ô cheveux,
mes liens,
dont l’étoffe j’ignore
Mais dont je sens l’étreinte !
Ô
beau
front
que j’adore !
Ô teint
qui éteindrait des
roses
la
fraîcheur !
Ô
ris
doux
et serein,
qui me fondait le cœur,
Doux
ris
qui son
beau
teint
modestement colore !
Ô chant,
qui me ravit quand je le remémore,
Chant,
qui du plus cruel pourrait être vainqueur !
Ô
parler
déceleur des grâces
de son âme,
Qui trop court tant de fois m’a fait sembler le
jour,
Ô bouche
toute pleine et de sucre
et de bame !
Ô
baisers,
qui m’ont fait porter bien peu
d’envie,
À ce qui paît les dieux au
céleste
séjour !
Vous retiendrai-je point une fois en ma
vie ?
Ô
beaux
yeux
azurins,
ô regards
de douceur !
Ô
cheveux,
mes liens,
dont l’étoffe j’ignore
Mais dont je sens
l’étreinte !
Ô
beau
front
que j’adore !
Ô
teint
qui éteindrait des
roses
la
fraîcheur !
Ô
ris
doux
et serein,
qui me fondait le cœur,
Doux
ris
qui
son beau
teint
modestement colore !
Ô
chant,
qui me ravit quand je le remémore,
Chant, qui du plus cruel
pourrait être vainqueur !
Ô
parler
déceleur des grâces
de son âme,
Qui trop court tant de fois
m’a fait sembler le
jour,
Ô
bouche
toute pleine et de sucre
et de bame !
Ô
baisers,
qui m’ont fait porter bien peu
d’envie,
À ce qui
paît les dieux au
céleste
séjour !
Vous retiendrai-je point
une fois en ma vie ?
En ligne le
23/09/07.
Dernière révision le 11/11/23.