Etne ou Etna. Fumeux, ensoufré, ardent, merveilleux, sicilien, brûlant, épouvantable, caverneux, flambant ou flamboyant, vulcanien, haut, feu-vomissant, trinacrien, dangereux, étincelant, sulfuré, vaporeux, horrible, chaleureux.
Le mont Etna vulgairement appelé Montgibel, est en Sicile vomissant de grosses flammes de feu perpétuellement. La cause de ce continuel embrasement, vient de l’émotion des vents auxquels il est exposé, et du soufre qui est interne.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 7v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_21]
(texte modernisé).
[Etnéan /-anne /-s. Ardeur, chaleur, Encelade, forgeron, foudre, Géants, Montgibel, soufre, Vulcain.]
[Voir aussi Cyclopes et Empédocle.]
Le mont) C’est la montagne d’Etna, toujours ardente à cause de ses veines de soufre. Les poètes feignent que là est la forge du dieu Vulcan. Les autres disent qu’Encelade l’un des géants, qui voulurent écheler le ciel, est foudroyé là-dessous, et que de son estomac sortent les flammes, dont celle montagne soulait luire nuit, et jour : on l’appelle maintenant Montgibel.
Jean PROUST, in DU
BELLAY, Recueil de Poésie, 1549,
« Brève exposition de quelques
passages poétiques les plus difficiles contenus en
cet œuvre », « De
l’Ode V »,
p. 82 [Gallica, NUMM-71119, PDF_83]
(texte modernisé).
Ætne ou Ætna. Fumeus, ensouphré, ardent, merueilleus, sicilien, brulant, espouuantable, cauerneus, flambant ou flamboiant, vulcanien, haut, feu-uomissant, trinacrien, dangereus, estincelant, sulphuré, vapoureus, horrible, chaleureus.
Le mont Ætna vulgairement appellé Montgibel, est en Sicile vomissant de grosses flammes de feu perpetuellement. La cause de ce continuel embrazement, vient de l’emotion des vens ausquels il est exposé, & du soulphre qui est interne.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 7v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_21]
(texte original).
[Ætnean /-anne /-s. Ardeur, chaleur, Encelade, forgeron, foudre, Geans, Montgibel, soulfre, Vulcan.]
[Voir aussi Cyclopes et Empedocle.]
Le mont) C’est la montaigne d’Ætna, tousiours ardente à cause de ses ueines de soulphre. Les poëtes feignent que là est la forge du dieu Vulcan. Les autres disent qu’Encelade l’un des gëans, qui uoulurent eschesler le ciel, est foudroyé la dessoubz, & que de son estomac sortent les flammes, dont celle montaigne souloit luyre nuict, & iour: on l’appelle maintenant Montgibel.
Ian PROUST, in DU
BELLAY, Recueil de Poesie, 1549,
« Brieue exposition de quelques
passaiges poëtiques les plus difficiles contenuz en
cet œuure », « De
l’Ode V », p. 82 [Gallica, NUMM-71119,
PDF_83]
(texte original).