Plutôt les
pâles
Sœurs
me privent de
lumière,
Et m’envoyent aux creux des
enfers
pleins d’horreur
Éprouver de Pluton
l’effroyable
terreur,
Et ouïr de Minos
la sentence
dernière.
Plutôt de
Prométhé
la douleur
coutumière
Me tourmente toujours, et
l’ardente
fureur
Des filles
d’Achéron toujours pleines
d’erreur
Bourrelle mon esprit
d’une rage
meurtrière.
Plutôt puissé-je
encor souffrir la
passion
De l’avare
Tantale,
et du
fol
Ixion,
Du
cauteleux
Sisyphe
et du
paillard
Titye :
Que j’adore inconstant jamais
autre
beauté,
Que la vôtre, Madame, en qui la
loyauté,
Les Grâces,
et l’Amour
ont leur place choisie.
Plutôt les
pâles
Sœurs
me privent de
lumière,
Et m’envoyent aux creux des
enfers
pleins d’horreur
Éprouver de Pluton
l’effroyable
terreur,
Et ouïr de Minos
la sentence
dernière.
Plutôt de
Prométhé
la douleur
coutumière
Me tourmente toujours, et
l’ardente
fureur
Des filles
d’Achéron toujours pleines
d’erreur
Bourrelle mon esprit
d’une rage
meurtrière.
Plutôt puissé-je
encor souffrir la
passion
De l’avare
Tantale,
et du
fol
Ixion,
Du
cauteleux
Sisyphe
et du
paillard
Titye :
Que j’adore inconstant jamais
autre
beauté,
Que la vôtre, Madame, en qui la
loyauté,
Les Grâces,
et l’Amour
ont leur place choisie.
En ligne le
17/02/19.
Dernière révision le 07/10/21.