Argus. Veillant, inachien, étoilé, aristoride, tout-voyant, fidèle gardien, vigilant pasteur, junonien, oculaire.
On dit qu’Argus fils d’Aristor, fut délégué par Junon pour la garde d’Io fille d’Inache, laquelle Jupiter avait muée en génisse : et qu’il avait cent yeux, desquels toujours 98 veillaient. Depuis par le commandement de Jupiter il fut tué de Mercure, mais Junon mit ses yeux à la queue de son oiseau, qui est le Paon.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 22r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_50]
(texte modernisé).
[Enfant d’Argus. Garde ou gardien.]
Argus fils d’Aristor fut un pasteur qui eut cent yeux, par quoi Juno lui bailla charge de Io que Jupiter avait transformée en vache blanche. Toutefois Mercure par son doux parler endormit tous les cent yeux de cet Argus, et lui coupa la tête. Puis ramena la vache à Jupiter. Lors Juno mua son pasteur en Paon, et lui mit les yeux à la queue. Cela est amplement déduit au premier de la Métamorphose.
Jean MARTIN, L’Arcadie
de Messire Jacques Sannazar,
mise d’Italien en Français,
1544, « Exposition de
plusieurs mots contenus en ce livre, dont
l’intelligence n’est
commune »,
f° 116v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_232]
(texte modernisé).
Argus. Veillant, inachien, estoillé, aristoride, tout-voiant, fidele gardien, vigilant pasteur, iunonien, oculaire.
On dit qu’Argus fils d’Aristor, fut delegué par Iunon pour la garde d’Io fille d’Inache, laquelle Iupiter auoit muee en genisse: & qu’il auoit cent ïeux, desquels tousiours 98. veilloient. Depuis par le commandement de Iupiter il fut tué de Mercure, mais Iunon mit ses ïeux à la queuë de son oiseau, qui est le Paon.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 22r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_50]
(texte original).
[Enfant d’Argus. Garde ou gardien.]
Argus filz d’Aristor fut un pasteur qui eut cent yeux, parquoy Iuno luy bailla charge de Io que Iupiter auoit transformée en uache blanche. Toutesfois Mercure par son doulx parler endormit tous les cent yeux de cest Argus, et luy couppa la teste. Puis ramena la uache a Iupiter. Lors Iuno mua son pasteur en Paon, et luy meit les yeux a la queue. Cela est amplement deduict au premier de la Metamor.
Iehan MARTIN, L’Arcadie
de Messire Iaques Sannazar,
mise d’Italien en Francoys,
1544, « Exposition de
plusieurs motz contenuz en ce liure, dont
l’intelligence n’est
commune »,
f° 116v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_232]
(texte original).