Michel GUY, dit Guy de TOURS (v. 1560-v. 1610)
Cet œil riant…
Paris, Nicolas de Louvain, 1598.

Cet œil riant, cette bouche vermeille,
Ce ris mignard, cet éloquent parler,
Ce teint qu’on peut à la rose égaler,
Ce poil brunet, ce petit bout d’oreille,

Ce col de lait, cette double merveille
De ce beau sein, ce gracieux aller,
Ce port qui peut Jupin même affoler,
Ce front de lis, cette âme sans pareille,

Ce bel Esprit, ce vif Entendement,
Dont renaîtrait Pallas secondement,
Ont tant versé de flammes en mon âme,

Que sans les pleurs qui sortent sans repos
Hors de mes yeux, dès longtemps Atropos
En leur ardeur eût consommé ma trame.

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Cet œil riant, cette bouche vermeille,
Ce ris mignard, cet éloquent parler,
Ce teint quon peut à la rose égaler,
Ce poil brunet, ce petit bout doreille,

Ce col de lait, cette double merveille
De ce beau sein, ce gracieux aller,
Ce port qui peut Jupin même affoler,
Ce front de lis, cette âme sans pareille,

Ce bel Esprit, ce vif Entendement,
Dont renaîtrait Pallas secondement,
Ont tant versé de flammes en mon âme,

Que sans les pleurs qui sortent sans repos
Hors de mes yeux, dès longtemps Atropos
En leur ardeur eût consommé ma trame.

 

En ligne le 20/10/24.
Dernière révision le 20/10/24.