À
l’œil
brillant,
qui m’englace, et m’enflamme :
Au noir
sourcil,
qui m’éperonne, et bride :
À celle main,
qui m’égare et me guide :
Au ris,
qui d’heur et me soûle, et affame :
À celle
bouche,
où s’enrose et s’enbâme
Un baiser
sec,
et un baiser
humide :
À celle voix,
nourrice,
et
homicide,
Qui à ma vie
et donne et ôte
l’âme :
Pour compenser la
douce
mort,
et vie,
Que je prends d’eux, et qui d’eux m’est
ravie
De mon Avril
au plus
verdoyant
lustre :
Je vais trompant en leur
faveur
la barque
Du vieil
nocher,
et l’impiteuse
Parque,
Par mes écrits,
d’une cautèle
illustre.
À
l’œil
brillant,
qui m’englace, et m’enflamme :
Au noir
sourcil,
qui m’éperonne, et bride :
À celle main,
qui m’égare et me guide :
Au ris,
qui d’heur et me soûle, et affame :
À celle
bouche,
où s’enrose et s’enbâme
Un baiser
sec,
et un baiser
humide :
À celle voix,
nourrice,
et
homicide,
Qui à ma vie
et donne et ôte
l’âme :
Pour compenser la
douce
mort,
et vie,
Que je prends d’eux, et qui d’eux m’est
ravie
De mon Avril
au plus
verdoyant
lustre :
Je vais trompant en leur
faveur
la barque
Du vieil
nocher,
et l’impiteuse
Parque,
Par mes écrits,
d’une cautèle
illustre.
En ligne le
17/12/17,
Dernière révision le 09/01/22.