««« Apol­lon »»»

« Apol­lin » ou « Apol­lon », « le pas­teur d’Am­phryse », « le Cyn­thien », « le Dé­lien », « Thym­brée » ou « le Lato­nien » dans :
Ronsard
1552
~ Quand au premier…
Le Caron
1554
~ Les dieux enfin…
Magny
1557
~ Toujours la peste aux Grecs…
Ellain
1561
~ Quand Jupi­ter…
Du Bellay
1569
~ Un Berger, un Che­vrier…
Le Loyer
1576
~ Ma mère de moi grosse…
Boys­sières
1578
~ Amour, Mars, Apol­lon…
1579
~ Apollon radieux…
Cour­tin
1581
~ Il était jour…
Du Monin
1582
~ Le printa­nier émail…
Cathe­rine Des Roches
1583
~ Les Muses, la Pithon…
~ Ausonie, Calabre…
Las­phrise
1597
~ J’ai vu les belles fleurs…
~ Non sans cause, Beau­vais…
Malde­ghem
1606
~ Tout ani­mal… (Canz., 22)
Ga­mon
1609
~ [La plus blanche blan­cheur…
Bernier de La Brousse
1618
~ Comme on voit bien sou­vent…
Certon
1620
~ L’étoile de Cy­pris…

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◊ « le pasteur d’Am­phryse » (Du Bellay)
 
◊ « père qui de Per­messe / Gardes les bords sacrés » (Perrin)
 
◊ « le Cynthien » (Courtin)
 
◊ « le Délien » (Lasphrise)
 
◊ « Thymbrée » (Gamon)
 
◊ « le Latonien » (Certon)
 
¶ « les traits déliens » (Blanchon) : les rayons du soleil.
Voir aussi
« Apollon » selon
# Martin, 1544.
 

Apollon. Lato­nien, père de la lyre, de­vin, py­thien, har­peur, pa­ra­nymphe, beau, cy­ré­néan, phœbe, guide-danse, roi, pa­ta­réan, dieu des herbes, chantre, obs­cur, cyn­thien, blond, mé­de­cin, dé­lien, per­ru­quier, thym­bréan, docte, porte-car­quois, del­phien, che­ve­lu, œil ar­dent, di­vin, pas­teur d’Am­phryse, cla­rien, saint, hy­pé­rio­nide, cau­seur, gry­néan, bien-di­sant, vé­ri­table, de­vi­neur, loin-ti­rant, œil du monde, smin­thien, grand dieu, péan, pro­phète, mi­lé­sien, père des poètes, tout-voyant, che­veu d’or, fa­cond, mu­si­cien, donne-vie, au­gure, père de lu­mière, am­phry­sien, droit-con­seil­lant, aime-vers, cyr­rhéan.

Apollon fils de Ju­pi­ter et de La­tone, fut mis au nombre des dieux, pour avoir (ain­si que l’on dit) pre­mier don­né l’usage de la mé­de­cine : et parce qu’en di­vers lieux on l’a ré­vé­ré, il a eu plu­sieurs noms, des­quels celui qui en vou­dra avoir la con­nais­sance lise Pausan. Son prin­ci­pal temple était en l’Île de Delphi, que les an­ciens appe­laient le nom­bril du monde.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
ff. 18v°-19r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_43_44]
(texte modernisé).

[Apolli­naire, apolli­née. Fleur.]

[Apolline. Délos.]

[Apolli­néan /-anne. Lyre, oracle, Orphée.]

[Fils d’Apol­lon. Chantre, Dorat, poète, Ron­sard.]

[Français Apollon. Tyard.]

[Voir aussi Phébus et Achille, Cu­mée, Eu­rote, Id­mon, Mar­sye, Par­nasse, Phlé­gye, Pinde, prê­tresses, Rhodes, Ti­tye.]


 

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Jean MARTIN, 1544.
 

Apollon est le Soleil : qui, selon Macrobe en ses Sa­tur­nales, a tant de pro­prié­tés que l’on lui peut attri­buer tous les noms des autres dieux. Voyez Platon en son dia­logue de Cra­tylus, ou de la droite rai­son des noms.

Jean MARTIN, L’Arcadie de Messire Jacques Sannazar,
mise d’Italien en Français, 1544, « Exposi­tion de plusieurs mots conte­nus en ce livre, dont l’intelli­gence n’est commune »,
f° 116v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_232]
(texte modernisé).


 

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Apollon. La­to­nien, pere de la lyre, de­uin, py­thien, har­peur, pa­ra­nymphe, beau, cy­re­nean, phœbe, guide-dance, roi, pa­ta­rean, dieu des herbes, chantre, obs­cur, cyn­thien, blond, me­de­cin, de­lien, per­ru­quier, tym­brean, docte, porte-car­quois, del­phien, che­ue­lu, œil ardent, di­uin, pas­teur d’Am­phryse, cla­rien, saint, hy­pe­rio­nide, cau­seur, gry­nean, bien-di­sant, ve­ri­table, de­ui­neur, loing-ti­rant, œil du monde, smin­thyen, grand dieu, pæan, pro­phete, mi­le­sien, pere des poetes, tout-voiant, che­ueu d’or, fa­cond, mu­si­cien, donne-vie, au­gure, pere de lu­miere, am­phry­sien, droit-con­seil­lant, aime-vers, cyr­rhean.

Apollon fils de Iu­pi­ter & de La­tone, fut mis au nombre des dieux, pour auoir (ainsi que l’on dit) pre­mier don­né l’vsage de la me­de­cine : & parce qu’en di­uers lieux on l’a re­ue­ré, il a eu plu­sieurs noms, des­quels celui qui en vou­dra auoir la con­nois­sance lise Pausan. Son prin­ci­pal temple estoit en l’Isle de Delphi, que les an­ciens appel­loient le nom­bril du monde.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
ff. 18v°-19r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_43_44]
(texte original).

[Apolli­naire, apolli­nee. Fleur.]

[Apolline. Delos.]

[Apolli­nean [+appo­li­nean] /-anne. Lyre, oracle, Orphee.]

[Fils d’Apol­lon. Aurat, chantre, poete, Ron­sard.]

[François Apollon. Pontus de Thiard.]

[Voir aussi Phœbus et Achille, Cu­mee, Eu­rote, Id­mon, Mar­sye, Par­nasse, Phle­gye, Pinde, pres­tresses, Rhodes, Ti­tye.]



 

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Iehan MARTIN, 1544.
 

Apollo est le Soleil: qui, selon Macrobe en ses Sa­tur­nales, a tant de pro­prietez que lon lui peult attri­buer tous les noms des autres dieux. Voyez Platon en son dia­logue de Cra­tylus, ou de la droicte rai­son des noms.

Iehan MARTIN, L’Arcadie de Messire Iaques Sannazar,
mise d’Italien en Francoys, 1544, « Exposi­tion de plusieurs motz conte­nuz en ce liure, dont l’intelli­gence n’est commune »,
f° 116v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_232]
(texte original).