Salomon CERTON (1552-v. 1620)
L’étoile de Cypris…
Le Préam­bule des
innom­brables
Vers lipogrammes et autres œuvres en poésie,
Sedan, Jean Jannon, 1620.
ouvrir sur Gallica : Lipogrammes, Premier Alphabet, « Veille d’une nuit », p. 21.

U/V

L’Étoile de Cypris à la face riante
Commençait à paraître, et l’horizon dorait,
Et Phébé crin-doré son chariot tirait,
Près de recommencer sa carrière éclairante.

Près d’Aare le hâtif le sommeil se présente
En pieds, à moi songeard, dépit il préparait
Son bâton charme-soin, dont semblant il faisait
De me frapper le front en sa force pesante.

Mais le Latonien, prince bénin et fort,
Ayant le soin de moi, parait à son effort
Le destin non chanté de ma belle entreprise.

Dont malgré ce songeard, ce frère de la mort,
Hardi je parferai, m’aidant de son confort,
Le style délaissé de ma lettre promise.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

U/V

L’Étoile de Cypris à la face riante
Commençait à paraître, et l’horizon dorait,
Et Phébé crin-doré son chariot tirait,
Près de recommencer sa carrière éclairante.

Près d’Aare le hâtif le sommeil se présente
En pieds, à moi songeard, dépit il préparait
Son bâton charme-soin, dont semblant il faisait
De me frapper le front en sa force pesante.

Mais le Latonien, prince bénin et fort,
Ayant le soin de moi, parait à son effort
Le destin non chanté de ma belle entreprise.

Dont malgré ce songeard, ce frère de la mort,
Hardi je parferai, m’aidant de son confort,
Le style délaissé de ma lettre promise.

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En ligne le 11/12/13.
Dernière révision le 02/05/21.