Jean VAUQUELIN de LA FRESNAYE (1536-1607)
Je chasse en mer…
Le Préam­bule des
innom­brables
Les deux premiers livres des Foresteries,
Poitiers, Marnef et Bouchet, frères, 1555 [Caen, 1872].

 

textes de
Vauque­lin

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dispo­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1 à 11)

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motif des
impos­sibles
(vers 1 à 11)

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propos :
la constance de l’aimée dans la cruauté

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ouvrir sur Gallica : Second livre des Foresteries, IX, p. 136.

Ie chasse en mer, en l’air ie mets ma basche,
De rets ie veu tous les vents arrêter,
Ie veus à l’eau faire le fer porter,
A l’homme nu ses vêtemens i’arrache.

Vn Etiope à denoircir ie tâche,
Dedans vn crible eau ie pense emporter,
Vn arbre vieil ie pense replanter,
En l’eau i’écri, vn homme mort ie fâche.

I’apren vn âne à la guerre courir,
Vn huis ouuert ie mets peine d’ouurir,
En lieu d’vn homme vne souche i’appelle :

Quand ie méts peine à flechir ta rigueur,
Quand ie te di combien tu és cruelle
A cil de qui tu possedes le cœur.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Ie chasse en mer, en l’air ie mets ma basche,
De rets ie veu tous les vents arrêter,
Ie veus à l’eau faire le fer porter,
A l’homme nu ses vêtemens i’arrache.

Vn Etiope à denoircir ie tâche,
Dedans vn crible eau ie pense emporter,
Vn arbre vieil ie pense replanter,
En l’eau i’écri, vn homme mort ie fâche.

I’apren vn âne à la guerre courir,
Vn huis ouuert ie mets peine d’ouuurir,
En lieu d’vn homme vne souche i’appelle :

Quand ie méts peine à flechir ta rigueur,
Quand ie te di combien tu és cruelle
A cil de qui tu possedes le cœur.

 

En ligne le 18/05/14.
Dernière révision le 11/03/23.