Louis LE CARON (1534-1613)
Ni les honneurs…
Paris, Vincent Sertenas, 1554.
ouvrir sur Gallica : Sonnets, 45, f° 14r°.

Ni les honneurs d’une richesse orine,
Ni les parfums des odorantes fleurs,
Ni le printemps des champêtres couleurs,
Ni les blancheurs de colonne ivoirine,

Ni les appâts de grâce nectarine,
Ni les attraits des rosines douceurs,
Ni le doux chant des trois pipeuses sœurs,
Ni les odeurs de bouche Cinabrine,

Ni les projets par fol amour tracés,
Ni le fin or des crêpillons lacés,
Ni le beau ciel d’une excellence Claire,

Ni les rayons des astres gracieux,
Ont ébloui par leur lustre mes yeux :
Mais la vertu, qui aussi les éclaire.

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Ni les honneurs dune richesse orine,
Ni les parfums des odorantes fleurs,
Ni le printemps des champêtres couleurs,
Ni les blancheurs de colonne ivoirine,

Ni les appâts de grâce nectarine,
Ni les attraits des rosines douceurs,
Ni le doux chant des trois pipeuses sœurs,
Ni les odeurs de bouche Cinabrine,

Ni les projets par fol amour tracés,
Ni le fin or des crêpillons lacés,
Ni le beau ciel dune excellence Claire,

Ni les rayons des astres gracieux,
Ont ébloui par leur lustre mes yeux :
Mais la vertu, qui aussi les éclaire.

 

En ligne le 09/02/06.
Dernière révision le 14/11/24.