Cette
prison,
où je suis enserré
Ne me détient, prisonnier m’environne.
J’ai liberté,
servitude
m’ordonne.
Je romps les ceps,
je suis plus enferré.
Je suis vivant,
douleur
m’a enterré.
J’ai tout vaincu, un autre se couronne.
Chaleur
me brûle, à
glace
m’abandonne,
Plaisir
m’étreint, et
deuil
m’a desserré.
Sans
yeux
je vois, sans langue
je me plains.
Tout au plus haut je suis de la
prison,
Au plus profond de la fosse
complains,
L’ardent
ennui
de ma
froide
poison.
Un autre aimant, je me suis désaimé.
Ainsi je meurs, vivant sans être aimé.
Cette
prison, où je suis
enserré
Ne me détient,
prisonnier m’environne.
J’ai
liberté,
servitude
m’ordonne.
Je romps les ceps, je suis plus enferré.
Je suis vivant,
douleur
m’a
enterré.
J’ai tout
vaincu, un autre se
couronne.
Chaleur
me brûle,
à
glace
m’abandonne,
Plaisir
m’étreint,
et deuil
m’a
desserré.
Sans
yeux
je vois, sans
langue
je me plains.
Tout au plus haut je suis de la
prison,
Au plus profond de la fosse
complains,
L’ardent
ennui
de ma
froide
poison.
Un autre aimant, je me suis
désaimé.
Ainsi je meurs, vivant sans
être aimé.
En ligne le
18/06/05.
Dernière révision le 03/11/24.