Marc Papillon de LASPHRISE (1555-1599)
Estrées ne requiert…
Paris, Jean Gesselin, 1597.

Sonnet sur le trespas de Monsieur d’Estrées
grand Maistre de l’artillerie.

EStrées ne requiert Lysippe, Apelle, Homere,
Pour engrauer, despeindre, ajourner haultement

La grandeur, la beauté, le bon entendement,
De son cœur, de son corps, & de son ame entiere,

Qui s’apparust si braue, aimable, Iusticiere,
Sans fiction, sans fard, & sans déguisement,
Que l’honneur, que l’Amour, que Dieu du firmament
L’admira, l’adora, luy monstra sa lumiere.

Si bien que ce guerrier (Aigle des preux François)
A seruy fortuné loyalement six Roys,
Dont le feu glorieux iusques au Ciel s’allume.

Ce passe-Phaëton dompta les fouldroyans,
Sa race illustre aussi soleille de tout temps,
Il ne luy faut donc point burin, pinceau, ni plume.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Sonnet sur le trespas de Monsieur d’Estrées
grand Maistre de l’artillerie.

EStrées ne requiert Lysippe, Apelle, Homere,
Pour engrauer, despeindre, ajourner haultement

La grandeur, la beauté, le bon entendement,
De son cœur, de son corps, & de son ame entiere,

Qui s’apparust si braue, aimable, Iusticiere,
Sans fiction, sans fard, & sans déguisement,
Que l’honneur, que l’Amour, que Dieu du firmament
L’admira, l’adora, luy monstra sa lumiere.

Si bien que ce guerrier (Aigle des preux François)
A seruy fortuné loyalement six Roys,
Dont le feu glorieux iusques au Ciel s’allume.

Ce passe-Phaëton dompta les fouldroyans,
Sa race illustre aussi soleille de tout temps,
Il ne luy faut donc point burin, pinceau, ni plume.

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En ligne le 05/03/08.
Dernière révision le 29/06/21.